Apparition d’un premier cas du variant Omicron en Algérie : Se recentrer sur la prévention
La détection d’un premier cas de contamination au variant Omicron du coronavirus en Algérie inquiète les spécialistes, même si ces derniers estiment que cela été tout à fait prévisible et qu’il est nécessaire aujourd’hui de se recentrer sur la prévention.
Dans ce contexte, le professeur Ryadh Mahiaoui a estimé hier que « la détection du premier cas de contamination au variant Omicron 19 est une chose prévisible au vu de la rapidité de la propagation de ce virus qui a, en l’espace de quelques semaines seulement, touché 57 pays ». Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, le membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie a expliqué que « le variant Omicron a pu atteindre ce nombre important de pays via les personnes qui voyagent mais qui reste aussi un variant du Covid 19 pour qui l’on s’est préparés ».
Ce variant qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et les médias n’est pas plus inquiétant que les précédents car, explique Pr Mahyaoui, « les scientifique ne signalent, jusqu’à présent, pas de symptômes plus graves parallèlement à sa rapidité de propagation qui le distingue des autres ». Aussi, les mesures barrières habituelles, rappelle-t-il, sont plus que jamais d’actualité à l’instar du port du masque de protection ou le bavettes ainsi que la distanciation sociale. Deux mesures absolument indispensable dans les lieux publics fermés, ajoute le membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Covid 19 qui n’a pas manqué de souligner aussi éla nécessité de relancer la vaccination pour atteindre l’immunité collective ». Une vaccination qui reprend un peu de son rythme, note-t-il, suite à la hausse des cas de Covid 19.
Evoquant les décès par dizaines signalés dans certains pays européens comme la Grande Bretagne suite à l’arrivée du variant Omicron, Pr Mahyaoui a battu en brèche cette idée en faisant remarquer qu’ « aucun scientifique n’a établi pour l’instant, le lien entre les décès et le variant Sud-africain ». Toutefois, une chose devient de plus en plus certaine, affirme-t-il, « les gens doivent apprendre à vivre avec le virus qui est toujours parmi nous quelque soit le nom qu’il prend, il n’en demeure qu’il est toujours un virus Covid 19 duquel on doit se protéger par les mêmes moyens à savoir les mesures barrières, le protocoles sanitaires et la vaccination ».
Par ailleurs, abordant le volet relatif aux chiffres, le membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Covid 19 a estimé que « 2.800 cas d’hospitalisation et 28 autres en réanimation est un indice qui doit nous inciter à tirer la sonnette d’alarme sur le danger imminent d’une hausse subite du nombre de cas qui pourrait nous faire retomber dans la même situation qui a prévalu durant la troisième vague ». Cependant, au vu de l’évolution des opérations de vaccination, déplore Pr Mahyaoui, il est clair que l’on ne peut pas atteindre l’immunité collective durant cette année 2021. le membre de la commission scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Covid 19 a enfin préconisé de faire la vaccination jusqu’à la troisième dose pour pouvoir se prémunir définitivement des effets graves du virus.
Akli Amor