Samia Hammadi, Directrice de la prévention au ministère de la Santé : « L’Algérie a acquis un million tests antigéniques »
Le dépistage demeure le seul moyen de casser la chaine de contamination au coronavirus. Dans ce contexte, la Directrice de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, Samia Hammadi a invité les Algériens à se rendre en masse aux centres des dépistages précoces. Elle annoncera dans ce sens que le ministère de la Santé « a acquis un million de tests antigéniques, permettant le dépistage du covid 19 », expliquant que « ces moyens seront mis à la disposition des laboratoires et des officines investis dans ce domaine ». La même source a plaidé pour la «nécessité de casser la chaine de transmission du virus et l’orientation de la population vers la vaccination», donnant ainsi l’exemple de la wilaya de Setif qui a, en collaboration avec le mouvement associatif, mis, à titre gratuit, les tests antigéniques au profit des populations locales». «Plusieurs citoyens testés négatifs ont été vaccinés », a affirmé la même responsable, rappelant que «des instructions ont été données aux directeurs de la santé, en vue d’encourager la vaccination». «Nous ambitionnons que les autres wilayas prennent l’exemple de Setif en encourageant les populations à se faire dépister et se faire vacciner en vue de stopper la propagation du variant Omicron». D’autant plus que ce virus s’est amplement propagé ces derniers jours», a-t-elle ajouté. Évoquant la vaccination et les efforts déployés par l’Etat dans la lutte contre la propagation du covid 19, la responsable du ministère de la Santé estime que « le taux d’immunisation n’a pas encore atteint les seuils escomptés ». Car, a-t-elle expliqué, «certains estiment que la situation épidémiologique, et malgré cette 4e vague, ne constitue pas de danger ». Elle a tout de même déploré le fait que « 90% des cas admis en réanimations sont composés des malades n’ayant pas été vaccinés », rappelant, par ailleurs, les «complications graves provoqués par le virus chez les patients souffrant des maladies chroniques et autres en état de santé précaire ». À défaut de statistiques concernant les enfants contaminés par le variant Sud Africain, la directrice de la prévention a affirmé que «le ministère de la Santé et celui de l‘Éducation nationale ne détiennent pas avec exactitude le nombre des cas». En revanche, ce variant a, révélé la même source, contribué à «la hausse notable du nombre des cas relevés chez la population adulte, en particulier chez les personnes âgées de 40 ans et plus». La même responsable a mis en garde contre l’automédication, la consommation anarchique des médicaments, notamment les antibiotiques, en plus des dépassements enregistrés dans les prescriptions médicamenteuses.
Salim Abdenour