Meriem Cherfi, présidente de l’ONPPE répond au rapport de l’Unicef : « Les acquis de l’Algérie dérangent beaucoup de parties »
« Nul ne peut nier le statut de leader de l’Algérie en matière de la protection de l’enfance », a estimé hier lors de son passage à la radio locale de la wilaya de Sétif, la déléguée nationale à la protection de l’enfance, Mme Meriem Cherfi. Celle-ci a mis en exergue le fait que « la Constitution algérienne de 2020 ait consacré en principe de l’intérêt supérieur de l’enfant ». « Chose rare à travers le monde », précise-t-elle, tout en rappelant que « les orientations du président de la République à ce sujet son très claires car elles reposent sur la nécessité de se référer aux lois dont dispose cette catégorie d’algériens ». La déléguée nationale à la protection de l’enfance en Algérie citera plusieurs indicateurs de cette réalité dans notre pays. « La gratuite et le caractère obligatoire de l’éducation font aujourd’hui que plus de 12 millions d’enfants algériens sont scolarisés ». « Un fait » qui fait, ajoute-t-elle, que « le taux des enfants qui travaillent dans notre pays ne dépasse pas 0,05% ». « Quelques 16 millions d’enfants algériens sont objet de protection des plus hautes autorités », souligne Mme Meriem Cherfi pour mettre en exergue « l’intérêt suprême accordée à cette catégorie en Algérie ». « Une réalité confirmée par toutes les organisations internationales qui mentionnent dans leurs rapports les avancées notables réalisées par l’Algérie dans ce domaine relatif à la protection de l’enfance », ajoute-t-elle. Toujours au chapitre du travail réalisé dans le cadre de la protection de cette catégorie, la même responsable n’a pas manqué de faire remarquer que « ces acquis dérangent beaucoup de parties. Des acquis obtenus grâce à un arsenal juridique adéquat et un grand travail de terrain », précise-t-elle. Pour preuve de cet incontestable travail, « l’allocation chômage décidée récemment qui est par-dessus tout une expérience unique dans la région ». Mme Meriem Cherfi a enfin assuré que « ce travail se poursuivra de mieux en mieux et ce ne sont pas les rapports truqués qui vont nous arrêter ».
Pour rappel, le mois d’octobre de l’année 2021, la déléguée nationale également présidente de l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE), Meriem Cherfi avait annoncé le lancement d’une plateforme numérique au profit du Réseau de la société civile pour la promotion et la protection des droits de l’enfant. Une plate-forme, explique-t-elle qui vise à « renforcer la communication entre l’organe et les associations activant dans le domaine de l’enfance ». Enfin, Mme Cherfi avait, par la même occasion, rappelé que « le Réseau de la société civile pour la promotion des droits de l’enfant, installé en 2018 au niveau de l’ONPPE, réunit en son sein plus de 160 associations qui bénéficient de formations spécialisées en matière de législations internationales et nationales relatives à l’enfance et de techniques de communication ».
Kamel Nait Ameur