Le RND affiche son adhésion à la démarche de main tendue : « Le président de la République est le seul à pouvoir rassembler les Algériens »
Les formations politiques continuent de réagir à l’initiative de rassemblement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ainsi et emboîtant le pas au parti du Front de Libération nationale, le Rassemblement national démocratique vient, lui aussi d’afficher son soutien à la démarche présidentielle. Le RND va, toutefois, plus loin, en plaidant de manière sibylline à la réconciliation tout en soulignant que le président de la République est le seul à disposer des prérogatives lui permettant de prendre toutes les mesures à même de garantir cette œuvre de rassemblement. Évoquant « la confiance du peuple algérien dans des élections libres et équitables », le parti de Zitouni a, dans une déclaration qu’il a rendue publique hier à l’occasion du 77e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, indiqué que «le Président de la République, possède les outils juridiques et la légitimité politique qui garantissent la réunification des Algériens, l’unification de leurs efforts et de leur parole pour affronter les défis et les dangers et les menaces» qui pèsent sur l’Algérie. Saluant la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le RND a annoncé sa disposition « à participer à un dialogue politique global qui aborde toutes les questions et tous les dossiers, et assure que les obstacles sont surmontés, met fin à la haine et aux conflits, ouvre des horizons et renforce l’ambition de la nouvelle Algérie après avoir achevé le chemin de la construction institutionnelle». Le Rassemblement national démocratique a souligné que «la nouvelle Algérie a besoin d’une étroite contribution de toutes les composantes de la classe politique et les forces vives de la société, pour rejeter les différences et surmonter ce qui trouble la paix et conduit à la division et à l’éparpillement des rangs entre le peuple d’une même Nation, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays».
Ayant pris acte de ce processus, le FLN, TAJ et l’organisation nationale des enfants de Chouhadas ont répondu par l’affirmative en adhérant au projet. Les deux formations politiques ont apprécié l’initiative politique visant à la réunification réclamée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, affirmant leur mobilisation à soutenir le projet en participant activement à la réussite de l’initiative. Le parti de Fatima Zohra Zerouati considère que «la construction d’une façade extérieure lumineuse ne viendra qu’avec un front cohérent, symbiotique, harmonieux, coexistant et réconcilié avec toutes les différences qu’il porte». Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a, lui aussi, appelé «les acteurs de la société à adhérer à la démarche pour asseoir les bases et dessiner les contours de l’Algérie nouvelle, dans le cadre de la politique de rassemblement prônée par le président de la République », rappelant «la main tendue en permanence à tous » à tous les Algériens «sauf à ceux qui ont franchi les lignes rouges et qui ont largué les amarres avec leur patrie, dans le cadre de la dynamique qui a marqué sa campagne électorale durant laquelle il est parvenu à rassembler les jeunes et la société civile».
Amar Malki
