Nouvelles révélations de Mohamed Azzouz Benhalima : Les liens entre Amir DZ et le Makhzen mis à nu
Les liens étroits qu’entretient Amir Boukhors, alias Amir DZ avec le Makhzen et ses connivences avec plusieurs départements et services de renseignement étrangers hostiles qui manigancent des complots contre l’Algérie, ont été de nouveaux mis à nu.
Les dernières révélations du terroriste détenu Mohamed Azzouz Benhalima et diffusées lundi soir par la Télévision nationale dans le cadre de la série de reportages sous sous le titre «Chemin de la félonie…détails d’une conspiration»donnent un nouvel éclairage sur ces liens et le rôle joué par ce personnage dans le vaste complot qui cible l’Algérie. Selon Benhalima «Amir DZ entretient des liens douteux avec plusieurs parties». «Ce qui prouve ses accointances avec plusieurs départements et services de renseignement étrangers, dont le régime du Makhzen qui l’a enrôlé pour mettre à exécution ses plans hostiles à l’Algérie», a révélé Mohamed Benhalima. Ce dernier a révélé que «des intermédiaires marocains établis en France et en Espagne étaient en contact permanent avec lui, dont la dénommée Sabah Yakoubi (établie en Espagne) qu’il a côtoyée après l’expulsion de Mohamed Abdallah». Selon Benhalima, Sabah Yacoubi organisait des sit-in de soutien à Mohamed Abdallah, auxquels participaient plusieurs ressortissants marocains. Jouissant de deux nationalités, marocaine et espagnoles, Sabah Yacoubi dirige le syndicat des travailleurs marocains en Espagne. «Elle était en contact avec des membres du Parlement espagnol», a-affirmé Benhalima. Amir Boukhros, dit Amir DZ était, selon Benhalima, «en contact avec le surnommé Walid Kebir, ce dernier prétendant être Algérien qui vit au Maroc, avec une Marocaine établie à Paris (France), qui lui remettait des enveloppes scellées, pour enregistrer un live sur les réseaux sociaux à partir duquel il s’attaquait à l’Etat algérien et à son Armée», dévoilant également «la relation qu’entretient le terroriste Amir Boukhors avec un journaliste marocain dénommé Ahmed Gharabi, ce dernier travaillant pour le compte du journal «Jeune Afrique», et auteur d’un article à son sujet en janvier 2021, en plus des relations qu’il entretient avec des partis influentes en France, par le biais de son avocat juif qui lui aurait demandé de payer 10.000 euros pour faciliter l’obtention de l’asile politique en France». Benhalima a également révélé qu’«Amir DZ cherchait inlassablement à blanchir son image en se faisant passer pour un militant et un défenseur des droits de l’homme auprès de l’opinion publique française». Benhalima a précisé qu’«une société française lui avait proposé, en octobre 2021, de produire un film à son sujet à projeter sur une plate-forme de streaming afin qu’il apparaisse comme un héros et un opposant politique». Et de souligner que «ladite société a, même, assuré les services d’un scénariste mexicain et lui a exigé de ne pas parler du mouvement Rachad, ni de Larbi Zitout, ce qui a déplu d’où le désaccord accentué entre les deux hommes». Amir DZ ne manque pas de commodités ni de biens. Il est, selon Benhalima, «propriétaire d’un appartement dans une zone militaire à Paris et d’un autre dans l’un des quartiers huppés de la capitale française, il dispose également de deux voitures de luxe». Tout récemment, ajoute Benhalima, il «a ouvert un café avec le dénommé Boukezouha et a transféré tous ses biens au nom de sa femme». Il garde plus de 200.000 euros auprès de Smaïl Zitout et 100.000 euros chez le dénommé Imad Lakhdara», a révélé Benhalima, avouant que «le dénommé Imad Lakhdara, résidant au Canada, soutenait financièrement Amir DZ et lui organisait des sit-in et des marches». «Il (Imad Lakhdara)lui avait collecté 100.000 dollars, lorsqu’il avait été interpellé par la police française en juin 2020, et 60.000 euros dans l’affaire Saïd Chetouane», a avoué Benhalima, soulignant que «Imad Lakhdara a fondé une association et nommé Sofiane Chouiter au poste de conseiller juridique, ce dernier est en passe de collecter des dossiers sur les détenus, afin de soumettre cette affaire au Parlement canadien et à l’ONU, dans le but de faire pression sur le Gouvernement canadien pour qu’il rompe ses relations avec l’Algérie, sous couvert de défense des droits de l’homme». Benhalima a par ailleurs, invoqué certains procédés utilisés par le terroriste Amir DZ, en blanchissant de l’argent. «Il (Amir Dz) recourait à des intermédiaires dont Abdallah Drissi, « Amir DZ » n’acceptant aucune transaction bancaire pour se soustraire au fisc et ne laisser aucune trace », a-t-il affirmé, lui qui, après avoir côtoyé tous ces éléments terroristes, s’est rendu compte que leur objectif principal était d’attenter à la stabilité de l’Algérie.
Salim Abdenour