Haltérophilie Aucun cas de dopage signalé
Thomas Bach, président du Comité international olympique s’est réjoui hier à Tokyo du déroulé du tournoi d’haltérophilie, sport sur la sellette dans le programme olympique, et notamment de l’absence de cas de dopage. « Jusque-là, et la compétition n’est pas terminée, tout se passe bien. C’est un succès de ses Jeux. On touche du bois. Si on regarde les chiffres du dopage, je ne suis pas au courant de cas dans la compétition, ni de disqualification en raison du dopage. Et c’est un élément à prendre en considération », a affirmé Thomas Bach lors d’une conférence de presse. « Ce sont des efforts importants faits par l’AMA et l’ITA en particulier mais par les agences antidopage notamment lors des programmes de tests pré-olympiques pour attraper les tricheurs avant les JO », a-t-il affirmé. Fin février, Thomas Bach avait averti les dirigeants de l’haltérophilie. « La situation devient de plus en plus grave », alertait-il alors, face au marasme de cette discipline de force déjà pratiquée dans l’Antiquité. Si l’haltérophilie continue d’aligner les dirigeants controversés et les podiums remaniés au rythme des contrôles positifs, le CIO devra « se pencher sur sa place au programme des JO-2024 de Paris et des futurs JO », menaçait le patron de l’organisation. Mais quelle que soit la conclusion du tournoi japonais, le CIO a déjà décidé de réduire les quotas pour Paris-2024, supprimant quatre épreuves et faisant passer les haltérophiles engagés à 120, contre 196 à Tokyo et 260 à Rio-2016.
AFP