Rayan Aït Nouri : « J’attends la CAN avec impatience »
Le Sélectionneur national, Djamel Belmadi doit dévoiler ce week-end la liste des joueurs convoqués pour le stage des Verts lequel doit commencer lundi.
Un ultime regroupement avant la CAN 2023 reportée à 2024 et au cours duquel les Fennecs joueront deux matchs comptant pour les Éliminatoires du Mondial-2026. Et alors que l’échéance approche les spéculations se multiplient quant à la composition de la liste de Belmadi, tout autant que les sorties des internationaux algériens qui font part de leur envie de jouer la CAN. Ainsi, après le milieu offensif du MC Alger, Youcef Belaili, c’est au tour du
défenseur international algérien de Wolverhampton, Rayan Aït Nouri,qui a indiqué, mardi, qu’il piaffait d’impatience de jouer la Coupe d’Afrique des nations, tout en affichant son rêve de soulever le trophée avec les « Verts ». « J’attends la CAN avec impatience, tout le monde attend ça, c’est un rêve. Je continue de travailler en club et j’espère être sélectionné. Quand je suis en sélection, je suis un garçon épanoui. Que ce soit en club ou en sélection, je donne toujours le meilleur de moi-même, mais en sélection, ça a un goût particulier. Nous avons des objectifs à atteindre, nous voulons rendre fiers tous les Algériens qu’il y a dans le monde, donc nous nous donnons tous à fond. Soulever la CAN un jour, c’est un rêve que je n’arrive même pas à imaginer », a-t-il indiqué dans un entretien accordé au site Dz Foot.
A la CAN-2023, l’Algérie figure dans le groupe D, domicilié à Bouaké, en compagnie de l’Angola, du Burkina Faso, et de la Mauritanie. Les « Verts » entameront le tournoi le lundi 15 janvier 2024 face à l’Angola, au stade de la Paix à Bouaké (21h00, algériennes), avant de défier le Burkina Faso le samedi 20 janvier à Bouaké (15h00) puis la Mauritanie, le mardi 23 janvier, toujours au stade de Bouaké (21h00). « Avant de rejoindre la sélection, je savais déjà à peu près comment ça allait se passer. Dans cette équipe, nous sommes beaucoup à avoir grandi en Ile-de-France. On a tous plus ou moins la même histoire et tout a commencé dans les quartiers. Les anciens nous ont très bien accueillis, ils nous ont mis dans les meilleures conditions. La sélection, c’est très familial, tout le monde discute ensemble et il y a énormément de respect entre nous. Il faut le vivre, c’est indescriptible. Mon premier match à Alger face au Niger, pendant l’hymne national, je me suis dit ‘wow, c’est quoi cette ambiance’ », a-t-il ajouté. Et d’enchaîner : « C’est une immense fierté pour moi de représenter mon pays et de porter ce maillot. J’étais supporter lors de la CAN 2019 (remportée par les Verts en Egypte, NDLR). En France, il y a beaucoup d’Algériens, donc je voyais l’engouement autour de la sélection. Avoir aujourd’hui l’opportunité de porter ce maillot, c’est quelque chose de grand. »
Aït Nouri, arrivé à Wolverhampton en 2020 en provenance du SCO d’Angers (Ligue 2/ France), a évoqué « une nouvel ère » en équipe nationale. « Il y’a une nouvelle ère, avec une nouvelle génération. Tout le monde a des qualités, tout le monde peut apporter sa petite touche. Je pense que ça se remarque sur le terrain. Contre le Sénégal, nous avons fait un gros match avec la victoire au bout et contre l’Egypte, les coéquipiers ont fait match nul donc les résultats sont là. On continue de travailler pour préparer au mieux la CAN », a-t-il conclu. Aït Nouri (22 ans) a signé ses grands débuts avec la sélection en mars dernier, à l’occasion de la double confrontation face au Niger (2-1 puis 1-0), comptant pour les 3e et 4e journées des qualifications de la CAN-2023. Il fait partie de la nouvelle génération de nouveaux joueurs convoqués par le sélectionneur national Djamel Belmadi, dans le cadre de la reconstruction de l’équipe nationale. Il fait une très belle saison chez les Wolves au point de devenir un homme essentiel du onze. Une marge de progression et un talent qui n’ont pas échappé aux yeux de Liverpool, mais aussi de Newcastle et de Manchester United qui le courtisent.
R.S.