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La Banque mondiale salue les performances économiques de l’Algérie : Un « modèle de réussite »

La Banque mondiale a de nouveau salué les réformes économiques conduites en Algérie et qui ont induit des bonnes performances.  Le vice-président de l’institution de Bretton Woods en charge de la région Moyen Orient et Afrique du Nord, Osmane Dione, a ainsi qualifié ces performances de « modèle de réussite » reconnu à l’international.

Selon un communiqué du ministère des Finances, le vice-président de l’institution de Bretton Woods en charge de la région Moyen Orient et Afrique du Nord, Osmane Dione, a été reçu en audience par le premier argentier du pays, Laaziz Faid.  Une entrevue qui a permis un échange des points de vue « en matière de développement économique, dans un contexte mondial caractérisé par des crises multiformes ». L’occasion aussi pour le responsable de la Banque mondiale  de saluer « les performances enregistrées (de l’Algérie) et reconnues par la communauté internationale de développement » en les qualifiant « comme modèle de réussite qui mérite d’être partagé avec les autres pays en Afrique et dans la région MENA ». Des performances qui ont permis récemment un meilleur reclassement de la position de l’Algérie, dans le classement de la Banque mondiale des économies.  Il a également mise en le potentiel dont dispose l’Algérie qui lui permet d’être un « acteur important dans la région MENA grâce à sa stabilité géopolitique, sa dynamique économique, sa ressource humaine et sa jeunesse, sa position géographique, sa connectivité régionale, son potentiel en tant que hub logistique et son accès aux marchés européens, africains et arabes ». Pour rappel, La Banque mondiale a amélioré le positionnement de l’Algérie dans la classification des économies selon le niveau du revenu publié le 1er juillet de chaque année. L’Algérie est ainsi passée de la catégorie des pays à revenu intermédiaire inférieur à celle des pays à revenu intermédiaire supérieur. Une amélioration qui reflète une hausse du revenu national brut par habitant en prenant en compte des facteurs tels que la croissance économique, l’inflation, les taux de change et la croissance démographique. Rappelons aussi que le dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de l’Algérie, publié au mois de mai dernier, souligne le dynamisme de l’activité économique du pays et relève une baisse de l’inflation. La BM a ainsi souligné que la croissance économique de l’Algérie est restée dynamique en 2023, le PIB enregistrant une hausse de 4,1 %, tirée par les solides performances des secteurs hors hydrocarbures et des hydrocarbures. Et d’ajouter que l’activité économique a été stimulée par une consommation privée dynamique et une forte croissance de l’investissement. Le rapport prévoit une reprise robuste en 2025. Notons qu’au cours de cette rencontre, Osmane Dione a aussi fait part de sa « ferme volonté de donner un nouveau souffle (à la relation entre l’Algérie et la Banque mondiale) et de prendre acte des besoins exprimés par M. Faid en faveur d’une collaboration renforcée, notamment dans les domaines du partage des connaissances, du renforcement des capacités, et du soutien technique ». Il a exprimé, aussi, la disponibilité de son institution à élargir et approfondir ce partenariat avec l’Algérie, en mettant à profit son large éventail d’instruments d’appuis techniques et de conseils, tout en s’alignant sur les priorités nationales ». Sur un autre plan, M. Dione a présenté un point de situation sur l’état d’avancement du processus engagé par la BM visant à assurer son évolution et son adaptation aux défis contemporains. Dans ce sens, il a partagé avec le ministre des Finances sa vision et son plan d’action pour appuyer les pays de la région MENA à l’effet de faire face aux défis auxquels ils sont confrontés, a mentionné le communiqué. De son côté, M. Faid a présenté au responsable de la BM « la trajectoire empruntée par l’Algérie pour un développement durable et inclusif, guidée par des objectifs réalistes inscrits dans le Plan d’action du Gouvernement et découlant des 54 engagements présidentiels ». Cette trajectoire, a-t-il poursuivi, a mené l’Algérie à engager un programme ambitieux de réformes structurelles dans des domaines clés, et à revoir certains textes fondamentaux de son arsenal juridique régissant l’environnement des affaires. « Notre pays continue d’accorder une attention particulière au renforcement de la gouvernance économique, à la lutte contre la corruption et à la moralisation de la vie publique, en tant que pré-requis garantissant la réussite de toute réforme et en vue de consolider les fondations d’une croissance économique solide et équitable », a-t-il soutenu.

Sabrina Aziouez

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