Offensive du Président Tebboune contre les lobbies de l’import : Les opérateurs économiques saluent une volonté de » protéger et renforcer l’économie nationale »
À peine entamé, le second mandat du Président Abdelmadjid Tebboune s’illustre déjà par une volonté sans faille de remettre de l’ordre dans le secteur du commerce extérieur. Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’État a pris des mesures fermes pour lutter contre les pratiques spéculatives et les distorsions qui portent préjudice à l’économie nationale. Le Président Tebboune a été on ne peut plus clair : il n’acceptera aucune dérive susceptible de créer des pénuries sur le marché national, quelle qu’en soit la raison. Il a ordonné une vigilance accrue du ministère du Commerce pour s’attaquer sans relâche aux « lobbies de l’importation » qui tentent de faire pression sur l’État. Cette fermeté présidentielle a été saluée par les principales organisations professionnelles des producteurs et exportateurs algériens. Kamel Moula, président du Conseil du Renouveau Économique Algérien, a souligné que ces mesures visent à « protéger et renforcer l’économie nationale ». Selon lui, les directives du Président empêcheront toute pénurie, car elles visent à « organiser l’exportation » tout en préservant la priorité de la production locale pour satisfaire la demande intérieure. Tarek Boulemraka, président de l’Association des Exportateurs Algériens, a également salué cette initiative, estimant qu’elle « créera un équilibre entre les exportations et les importations du pays, permettant ainsi d’éviter les pénuries sur le marché local ». Le Président Tebboune s’est attaqué frontalement aux « lobbies de l’importation », qualifiés de véritables entraves à la bonne marche de l’économie nationale. Il a ainsi ordonné le retrait immédiat des licences et des registres de commerce de tout opérateur reconnu coupable de telles pratiques. L’économiste Abdelkader Slimani a souligné l’importance de cette décision, qui empêchera « toute pénurie de biens de grande consommation ainsi que des intrants de production ». Il a rappelé que ces « lobbies de l’importation » étaient derrière les opérations de gonflement des factures, qui avaient causé des dommages à l’économie nationale avant 2020. Au-delà de la lutte contre les pratiques spéculatives, le Président Tebboune a ordonné la préparation d’un décret présidentiel pour réguler le commerce extérieur, y compris les opérations d’exportation. Celles-ci devront désormais faire l’objet d’études de faisabilité financière et économique approfondies, « afin que l’exportation ne devienne pas une malédiction ni une source de pénurie ou de déséquilibre sur le marché national ». Là encore, les acteurs économiques ont salué cette décision. Selon Kamel Moula, elle contribuera à la « moralisation » du secteur commercial et s’inscrit dans le cadre du développement de l’économie nationale et de la consolidation du caractère social de l’État. Abdelkader Slimani a souligné que cette régulation des exportations permettra « d’assurer une abondance de divers produits en se concentrant sur l’exportation des produits dans lesquels l’Algérie enregistre un excédent de production ». Il a rappelé l’importance du rôle du Conseil National Consultatif pour la Promotion des Exportations, mis en place il y a un an, dans la mise en œuvre de cette nouvelle approche.
À travers ces mesures, le Président Tebboune affirme sa détermination à assainir les pratiques du commerce extérieur et à protéger l’économie nationale contre les dérives spéculatives. Il s’agit d’une priorité majeure de son second mandat, visant à établir un équilibre sain entre les exportations et les importations, au bénéfice des consommateurs et des producteurs algériens. Cette offensive présidentielle, saluée par les principaux acteurs économiques, s’inscrit dans une vision plus large de développement et de consolidation de l’économie nationale. Elle témoigne de la volonté du chef de l’État de placer l’intérêt supérieur du pays au cœur de ses décisions, en mettant fin aux pratiques prédatrices qui ont nui à la souveraineté économique de l’Algérie par le passé.
Salim Mokrane