CRB : Manojlovicsigne avec Al Taï
Après Amir Sayoud, le club saoudien de première division, Al Taï, chipe le coach Zoran Manojlovic au Chabab de Belouizdad.
Hier matin, les supporters du CR Belouizdad ont été surpris d’apprendre que leur entraîneur, Zoran Manojolovic, a signé un contrat avec Al Taï, club saoudien de première division. C’est ce dernier qui a fait part de cette annonce sur ses pages officielles sur les réseaux sociaux. Il s’agit du deuxième belouizdadi chipé par les Saoudiens, après le meneur de jeu, Amir Sayoud, signataire d’un contrat de deux ans il y a quelques jours de cela. Le coach serbe, dont l’avenir au Chabab était incertain après la fin de son contrat, laissait planer le doute, surtout qu’aucun round de négociations n’a eu lieu entre lui et les dirigeants du club algérois. Après sa période de convalescence, Manojlovicétait attendu ce mercredi à Alger, probablement pour négocier, mais il s’est avéré que cela n’aura pas lieu. Ce départ a fait réagir les supporters, lesquels s’en sont pris à leurs dirigeants, à leur tête le directeur sportif et managergénéral, Hocine Yahi. Ce dernier dont le travail ne semble pas convaincre les inconditionnels du club de la capitale, se trouve dans l’œil du cyclone et ne sait plus sur quel pied danser. Ils voulaient que Manojlovic reste, surtout que sa touche est là avec le groupe, avec un retour en force depuis sa prise de fonctions, en témoigne la remontée spectaculaire de l’équipe au classement général du championnat jusqu’à s’adjuger le titre. Avec ce départ, c’est bel et bien l’entraîneur tunisien, Karim Sebaï, adjoint de Manojlovic, qui va prendre les commandes techniques, avec à ses côtés Salim Sebaâ, l’entraîneur de l’équipe de la réserve, comme adjoint. Mais là encore, les Belouizdadis ne sont pas optimistes et craignent que même Sebaï parte ailleurs, à quelques jours du match-aller du premier tour de la Champions League, face au Nigérians de Akwa United. Selon certaines sources, Manojlovic, et depuis le jour où il a quitté Alger pour aller au Portugal passer quelques jours auprès de sa famille, avait décidéde ne plus revenir. Il a mal pris la manière avec laquelle il a été traité par ses dirigeants lors de sa période d’hospitalisation. Il a mal pris le fait qu’il a été laissé livré à lui-même, estimant que cela est un manque de respectenvers sa personne, décidant, sur le coup, d’aller voir ailleurs.
Abderrahim Mahious
