3e édition de la Conférence africaine des start-ups : Alger, capitale des startuppers africains
L’Algérie s’impose de plus en plus comme le pôle de référence des start-ups et de l’innovation technologique en Afrique. Preuve en est la tenue, du 5 au 7 décembre prochain à Alger, de la 3e édition de la Conférence africaine des start-ups, un événement majeur qui illustre la vision du Président Tebboune visant à faire du pays un leader continental dans ces domaines. Placée sous le haut patronage du chef de l’État, cette conférence, la plus importante du genre sur le continent africain, rassemblera cette année plus de 25 000 participants et 45 ministres africains en charge de l’innovation et des start-ups. Avec pour thème « Réimaginer l’Afrique par l’intelligence artificielle », l’événement mettra en lumière le rôle crucial des technologies de pointe dans la relance du développement socio-économique du continent. Selon Yacine El-Mahdi Oualid, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, cette 3e édition sera marquée par une grande exposition technologique réunissant plus de 500 exposants. « Cet événement mettra la lumière sur les dernières innovations et solutions numériques dans les domaines des start-up et de l’intelligence artificielle, ce qui permettra aux participants de découvrir des produits innovants et de rencontrer des acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial en Afrique », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse tenue mardi à Alger. Cette ambition affichée par l’Algérie de devenir un « pôle leader » dans l’entrepreneuriat et les start-ups en Afrique s’inscrit dans une vision plus large du président de la République, Abdelmadjid Tebboune visant à faire du pays un hub continental des technologies de pointe. La Conférence africaine des start-ups incarne cette volonté de conforter la place de l’Algérie comme un « pôle continental des technologies et des start-up » et d’établir de nouvelles bases de coopération économique inter-africaine. Au-delà de l’exposition technologique, la conférence prévoit également la tenue du Sommet africain du capital-risque, permettant aux investisseurs et aux startupeurs de discuter des opportunités de financement et de partenariats. Des sessions de dialogue et des ateliers spécialisés seront également organisés afin de traiter des défis et des opportunités liés au développement de l’intelligence artificielle et des technologies avancées en Afrique. « Ces événements contribueront à renforcer l’environnement entrepreneurial et à soutenir les start-up pour qu’elles puissent réaliser des succès concrets et établir des partenariats stratégiques au niveau continental », a affirmé le ministre Oualid.
ette 3e édition de la Conférence africaine des start-ups s’inscrit également dans une dynamique d’évaluation et de redéfinition des feuilles de route adoptées lors des précédentes éditions. L’objectif est d’élaborer un nouveau plan d’action pour développer davantage l’utilisation de l’intelligence artificielle en Afrique, « dans le cadre de la stratégie de l’Algérie visant à créer un environnement propice aux talents africains et à ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes innovateurs afin qu’ils puissent réaliser leurs projets », a expliqué Yacine El-Mahdi Oualid. Ainsi, l’Algérie entend affirmer son rôle de catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat technologique en Afrique. Cet événement phare, qui rassemblera les principales personnalités économiques et politiques du continent, témoigne de l’engagement du pays à renforcer la coopération africaine dans les domaines stratégiques de l’innovation et de la technologie.
Salim Amokrane