Après un arrêt de plus de deux ans : L’ANADE reprend ses financements
L’agence nationale d’appui et du développement de l’entreprenariat (ANADE) a annoncée, selon des sources concordantes, la reprise du financement des projets d’investissements destinés aux jeunes promoteurs après un arrêt qui a duré plus de deux ans.
Selon la même source, cette reprise de l’activité de l’ANADE se fera à travers la réactivation du travail des commissions de wilayas chargée de la sélection, de l’agrément et du financement des projets d’investissements à travers l’ensemble du territoire national, précisant au passage que les porteurs de projets bénéficieront, au préalable, d’une formation spécifique au niveau des centres de développement de l’entreprenariat implantés dans les établissements universitaires.
Cette formation d’une durée de 15 jours permettra, selon notre source, aux jeunes promoteurs de s’imprégner des règles de base de l’entreprenariat, les stratégies de marketing, la gestion des ressources humaines et comment créer une micro-entreprise, tout en présentant un exposé détaillé sur leur projet à la fin de la formation.
Ceci-dit, les responsables de l’ANADE adopteront une nouvelle approche économique basée notamment sur l’efficacité et la contribution des projets soumis par les jeunes promoteurs dans le développement de l’économie nationale à travers la création d’emploi et de la richesse, soulignant que cette nouvelle approche sera, également, retenue comme l’une des règles de base pour l’octroi du financement aux jeunes promoteurs.
Continuant dans le même sens, ces responsables proposeront trois formules de financement aux jeunes promoteurs inscrits au niveau des différentes agences de l’ANDE, ajoutant qu’il s’agit l’autofinancement ou le jeune promoteur assure entièrement à 100% le financement de son projet, le co-financement dans lequel l’ANADE et le jeune promoteur partage le financement du projet à hauteur de 50% et le financement triangulaire qui est assuré par trois parties, en l’occurrence le jeune promoteur avec un taux de 5 à 15%, l’ANADE avec un taux de 15 à 25% et la banque assure les 70% restant du montant du projet.
Plus explicite, ces responsables ont annoncé que les jeunes porteurs de projets peuvent bénéficier d’un crédit supplémentaire d’exploitation, à titre exceptionnel, à hauteur de 1.000.000 DA ainsi que des avantages fiscaux durant les périodes de création du projet et d’extension de ces capacités de production.
Par ailleurs, la reprise du financement des projets déposés par les jeunes promoteurs auprès des agences de l’ANADE coïncide, selon les observateurs, avec le lancement, à partir d’aujourd’hui jusqu’au 24 novembre courant, des activités de la semaine mondiale de l’entreprenariat à travers l’ensemble des wilayas du pays.
Ces activités sont organisées, selon ces observateurs, par le ministère de l’économie de la connaissance, des start-ups et des microentreprises en partenariat avec les ministères de l’intérieur et des collectivités locales et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du conseil du renouveau économique algérien (CREA) et du réseau mondial de l’entreprenariat.
Hakim Aomar