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Nucléaire iranien : De nouveaux pourparlers avec les pays de l’UE en janvier

Le ministère iranien des Affaires étrangères a fait savoir que le deuxième tour des pourparlers avec les pays de l’Union européenne sur le nucléaire iranien aura lieu en janvier prochain. « L’Iran et les trois pays européens (France, Allemagne, Angleterre) auront une nouvelle réunion, en janvier 2025, pour traiter les questions nucléaires et les évolutions dans la région de l’Asie de l’Ouest », a annoncé hier le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaei Baghaei, cité par l’agence de presse iranienne Irna. L’Iran avait appelé mercredi dernier le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi à maintenir l’impartialité de l’agence. Mohammad Eslami, président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a émis ces remarques en marge d’une réunion du cabinet à Téhéran, tout en réagissant aux récents commentaires de M. Grossi, qui a déclaré que l’Iran enrichissait de l’uranium à un niveau presque militaire. S’adressant à l’agence de presse italienne ANSA lundi à Rome, M. Grossi a dit qu’il était « inutile de chercher à relancer l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC) », et que l’accord « n’était plus utile ». Il a souligné qu’au vu des « nouvelles réalités » de l’Iran, un nouvel accord devrait être élaboré.

Pour rappel, la responsable des affaires politiques de l’ONU a appelé mardi à un réengagement urgent pour rétablir un accord international sur le programme nucléaire iranien. Mme DiCarlo a noté qu’il restait dix mois avant la « date butoir » de la résolution 2231 (2015) et que l’impasse sur le rétablissement de l’accord sur le nucléaire persistait, dans un contexte régional qui se détériorait.

Elle a indiqué que les États-Unis n’étaient pas revenus à l’accord, qu’ils n’avaient pas levé les sanctions unilatérales imposées à la suite de leur retrait, et que les dérogations concernant le commerce du pétrole avec l’Iran n’avaient pas été prolongées. Elle a souligné la nécessité d’un véritable engagement en faveur du dialogue et de la diplomatie, affirmant que « c’est le moyen de rétablir la confiance dans la nature pacifique du programme nucléaire iranien, de réaliser les aspirations du peuple iranien et de contribuer à la stabilité dans la région et au-delà ».

R.I.

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