Derrière le whitewashing humanitaire de l’entité sioniste : La famine organisée continue de tuer à Ghaza !
La communauté internationale assiste impuissante à l’aggravation dramatique de la crise humanitaire dans la bande de Ghaza, où 147 Palestiniens sont déjà morts de faim et de malnutrition , dont 89 enfants. Ces chiffres glaçants, publiés par les autorités sanitaires palestiniennes, révèlent l’ampleur d’une tragédie qui s’accélère sous les yeux du monde entier.
Les annonces récentes de l’entité sioniste concernant de prétendues « pauses humanitaires » et l’ouverture de « couloirs humanitaires » ne peuvent masquer la réalité d’un blocus délibéré qui affame systématiquement 2,4 millions de Palestiniens. Dimanche, seulement 73 camions ont été autorisés à entrer dans l’enclave, un nombre dérisoire qui témoigne de la stratégie de l’occupant pour maintenir la population palestinienne dans un état de dépendance et de souffrance extrême. Ces mesures cosmétiques interviennent après des mois de pression internationale croissante et l’indignation suscitée par les images insoutenables d’enfants mourant de faim. Mais la réalité sur le terrain dément cette prétendue ouverture humanitaire. Tom Fletcher, coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, a révélé qu’un Palestinien sur trois à Ghaza n’a pas mangé depuis plusieurs jours, et que les enfants « fondent » littéralement de faim.Le Programme alimentaire mondial dispose de 170 000 tonnes de nourriture dans la région, suffisantes pour nourrir toute la population Ghazaouie pendant trois mois. Cette aide reste bloquée aux frontières par l’occupant israélien, qui contrôle hermétiquement tous les points de passage depuis le 2 mars dernier. Cette fermeture totale s’inscrit dans ; comme le rappelle le bureau gouvernemental de Ghaza, la « politique d’ingénierie du chaos et de la famine », une stratégie délibérée d’extermination par la faim. Les rares convois autorisés à pénétrer dans l’enclave sont systématiquement la cible de pillages organisés « sous les yeux de l’occupation et de ses drones », selon les autorités palestiniennes. Cette situation n’est pas le fruit du hasard mais résulte d’une volonté délibérée d’empêcher la distribution effective de l’aide, transformant chaque tentative de secours en spectacle de désolation.
L’UNICEF a confirmé que « tout le monde a faim à Ghaza », précisant que 83 enfants sont morts de malnutrition au 25 juillet. L’Organisation mondiale de la santé a établi qu’un enfant de moins de cinq ans sur cinq souffre de malnutrition aiguë sévère dans la ville de Ghaza, des taux qui atteignent des niveaux alarmants jamais observés dans l’histoire contemporaine de l’enclave. Cette famine organisée s’accompagne d’une violence inouïe contre les civils tentant d’accéder à l’aide alimentaire. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, 1 060 personnes ont été tuées et 7 207 blessées lors d’attaques visant délibérément les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire. Cette criminalisation de la survie révèle la nature génocidaire de l’agression israélienne qui se poursuit depuis octobre 2023. Les largage aériens annoncés en grande pompe par l’entité sioniste ne constituent qu’une opération de communication destinée à redorer son image internationale. Ces opérations tombent dans « des zones dangereuses » selon les autorités Ghazaouies, rendant leur récupération périlleuse pour des populations déjà exsangues. Cette mise en scène ne peut dissimuler l’intention délibérée de maintenir Ghaza dans un état de dépendance totale.
L’Espagne porte le dossier humanitaire devant l’ONU
Face à cette « honte » qu’elle dénonce publiquement, l’Espagne a annoncé son intention de porter le dossier de l’aide humanitaire à Ghaza devant les Nations unies. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a qualifié la famine dans l’enclave de « honte » résultant du « blocus étouffant imposé depuis plusieurs mois par l’occupation sioniste ». Madrid affirme être « prête à envoyer toute l’aide nécessaire à la bande de Ghaza » et exige de l’entité sioniste qu’elle autorise l’entrée de l’aide humanitaire « sans restrictions et de manière continue ». Cette initiative espagnole s’inscrit dans une prise de conscience croissante au sein de la communauté internationale face à l’ampleur du génocide en cours.
L’Espagne dénonce ainsi la complicité passive du « système international » face aux « dizaines de milliers de Palestiniens qui risquent de mourir en raison de la famine actuelle ». Cette position tranche avec l’inaction complice d’autres capitales occidentales qui continuent de fournir armes et soutien diplomatique à l’occupant israélien.
Le bilan global de l’agression génocidaire israélienne s’élève désormais à plus de 204 000 martyrs et blessés palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes. Plus de 11 000 personnes restent portées disparues sous les décombres. Ces chiffres témoignent de l’ampleur d’une entreprise d’extermination systématique qui ne dit pas son nom.
La famine à Ghaza n’est pas une conséquence collatérale de la guerre mais un instrument délibéré de génocide. Les manœuvres soit-disant humanitaires israéliennes ne peuvent masquer cette réalité. Seule la levée immédiate et inconditionnelle du blocus, l’ouverture de tous les points de passage et l’acheminement massif d’aide peuvent encore éviter une catastrophe humanitaire d’ampleur historique. Le temps presse tandis que chaque jour qui passe voit de nouveaux enfants palestiniens mourir de faim sous les yeux d’un monde qui se contente de déclarations d’intention.
Lyes Saïdi