Monde

Projet sioniste d’occuper Ghaza : Vive indignation internationale

La décision de l’entité sioniste de procéder à la réoccupation totale de la bande de Ghaza a provoqué une onde de choc dans la communauté internationale, suscitant des condamnations unanimes et révélant l’ampleur de l’indignation face à cette nouvelle escalade génocidaire. Cette annonce marque une étape supplémentaire dans la politique d’extermination systématique menée par le régime de Tel-Aviv contre le peuple palestinien, confirmant lesvéritables intentions expansionnistes du projet sioniste.

La Présidence palestinienne a exprimé son rejet catégorique et sa ferme condamnation de cette décision sioniste extrêmement grave, annonçant qu’elle allait saisir d’urgence le Conseil de sécurité de l’ONU pour exiger une action contraignante et immédiate à même de mettre fin à ces crimes. Dans un communiqué sans équivoque, la Présidence palestinienne a qualifié cette décision de crime pleinement constitué, relevant d’une poursuite de la politique de génocide, de meurtres systématiques, de famine et de blocus, et constituant une violation flagrante du droit international humanitaire et des résolutions de la légalité internationale. Cette qualification juridique précise témoigne de la gravité exceptionnelle de la situation et place définitivement les agissements sionistes dans le cadre des crimes contre l’humanité.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a qualifié le plan de l’entité sioniste de prendre le contrôle de la bande de Ghaza d’aventure criminelle qui lui coûtera cher et aboutira au sacrifice des otages. Cette mise en garde révèle que la stratégie sioniste, loin de résoudre la question des prisonniers, ne fait qu’aggraver leur situation et démontre l’hypocrisie fondamentale d’un régime qui prétend agir pour leur libération tout en sabotant systématiquement les négociations. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Turk, a dénoncé pour sa part le plan de l’entité sioniste, le qualifiant de contraire aux lois onusiennes et à la décision de la Cour internationale de justice, donnant ainsi une caution juridique internationale aux accusations portées contre le régime de Tel-Aviv.

La Russie, par la voix de son vice-représentant permanent auprès des Nations unies, Dmitry Polyanskiy, a dénoncé la décision de l’entité sioniste, affirmant qu’elle constitue une violation flagrante des résolutions onusiennes et que la seule issue viable pour garantir la paix et la stabilité dans la région reste la solution à deux Etats. Cette position russe s’inscrit dans une stratégie géopolitique plus large de remise en cause de l’hégémonie occidentale au Moyen-Orient et témoigne de l’isolement croissant du projet sioniste sur la scène internationale.

En Grande-Bretagne, le Premier ministre Keir Starmer a qualifié la décision de l’entité sioniste de grave erreur, affirmant que cette action ne contribuera en rien à mettre fin à la guerre ni à obtenir la libération des otages, mais ne fera qu’engendrer davantage de massacres. Cette prise de position britannique marque un tournant significatif dans l’approche traditionnellement complaisante de Londres vis-à-vis des crimes sionistes. L’Australie a fait part, via la cheffe de sa diplomatie Penny Wong, de son rejet de cette décision transgressant le droit international, soulignant qu’elle ne fera qu’exacerber la crise humanitaire déjà catastrophique que subissent les Palestiniens de Ghaza.

La Turquie a condamné fermement le projet de l’entité sioniste, appelant le Conseil de sécurité des Nations unies et la communauté internationale à empêcher sa mise en œuvre. Cette position turque confirme la stratégie d’Ankara de se positionner comme le défenseur des causes musulmanes et témoigne de l’évolution des rapports de force régionaux. En Allemagne, le chancelier Friedrich Merz, après avoir désapprouvé le plan sioniste, a annoncé la suspension des exportations d’armes à l’entité sioniste, une décision historique qui pourrait faire jurisprudence et priver le régime de Tel-Aviv d’un soutien militaire crucial.

L’Espagne a condamné aussi, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Manuel Albares, la décision de l’entité sioniste, affirmant que ce plan ne provoquerait que davantage de destruction et de souffrance. La Chine a exprimé sa grave inquiétude face à cette nouvelle dérive de l’entité sioniste et appelé à l’arrêt immédiat de ces actions dangereuses, démontrant ainsi que même les grandes puissances non-occidentales ne peuvent plus ignorer l’ampleur des crimes sionistes.

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a exprimé sa profonde préoccupation face à la décision de l’entité sioniste de prendre le contrôle total de la bande de Ghaza, mettant en garde contre une escalade dangereuse qui risque d’aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens. Guterres a averti que cette nouvelle escalade entraînerait de nouveaux déplacements forcés, des meurtres et des destructions massives, aggravant les souffrances inimaginables de la population palestinienne de Ghaza. Le secrétaire général a réitéré son appel urgent à un cessez-le-feu permanent et a exhorté l’entité sioniste à respecter ses obligations en vertu du droit international, rappelant que la Cour internationale de Justice a déclaré que l’entité sioniste était tenue de cesser immédiatement toute nouvelle activité de colonisation.

Réunion d’urgence du Conseil de sécurité

Face à cette escalade criminelle, le Conseil de sécurité va tenir une réunion d’urgence pour discuter de la décision de l’entité sioniste de réoccuper la bande de Ghaza. Cette initiative cruciale a été soutenue par l’Algérie et les membres européens du Conseil de sécurité, témoignant d’une mobilisation diplomatique sans précédent. Des consultations sont actuellement en cours pour fixer la date de la réunion, l’Algérie ayant souligné la nécessité de la convoquer dans les plus brefs délais pour stopper cette nouvelle phase génocidaire. Sur le terrain, la machine de mort sioniste continue son œuvre destructrice avec un bilan qui s’alourdit quotidiennement. Les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé que le bilan de l’agression génocidaire menée par les forces d’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023 s’élève désormais à 61.369 martyrs et 152.850 blessés. Au cours des dernières 24 heures seulement, les corps de 39 martyrs et 491 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza, illustrant la continuité impitoyable des crimes sionistes.

La crise humanitaire atteint des proportions apocalyptiques avec une famine organisée qui tue silencieusement la population palestinienne. Les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé la mort en martyrs de 11 Palestiniens à cause de la famine et de la malnutrition en seulement 24 heures. Le nombre total des Palestiniens morts en martyrs à cause de la famine et de la malnutrition s’élève désormais à 212, dont 98 enfants, révélant l’utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre par l’entité sioniste.  Le bilan des attaques de l’armée sioniste visant spécifiquement les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire révèle l’ampleur de cette politique génocidaire : 21 martyrs et 341 blessés durant les dernières 24 heures, portant le bilan global des martyrs palestiniens provoqués par la faim à 1.743 victimes. Cette tactique barbare consiste à transformer les distributions alimentaires en pièges mortels, privant ainsi la population affamée de ses derniers espoirs de survie.

Dans ce contexte d’horreur organisée, le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens Philippe Lazzarini a dénoncé avec une rare virulence la soi-disant Fondation humanitaire de Ghaza, la qualifiant de permis de tuer des personnes affamées en toute impunité. Lazzarini a commenté une publication de l’ONG Médecins du monde, indiquant que les distributions alimentaires organisées dans l’enclave palestinienne par cette fondation sont devenues des lieux de meurtres orchestrés et de déshumanisation, et non plus d’aide humanitaire. Plus de 1.700 Palestiniens sont morts en martyrs depuis la création de cette fondation macabre, alors qu’ils cherchaient désespérément de la nourriture dans la bande de Ghaza soumise à une sauvage agression sioniste et un blocus étouffant. Pour l’UNRWA, il est temps pour la communauté internationale de retrouver sa boussole morale et son humanité face à cette manipulation cynique de l’aide humanitaire transformée en instrument de mort.

Lyes Saïdi

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *