L’entité sioniste intensifie sa guerre génocidaire à Ghaza
Le génocide perpétré par l’entité sioniste contre le peuple palestinien de Ghaza franchit chaque jour de nouveaux seuils d’horreur. En l’espace de 24 heures seulement, cinq nouveaux martyrs sont morts de faim et de malnutrition dans les hôpitaux de l’enclave assiégée, portant à 217 le nombre total de Palestiniens morts de faim, dont 100 enfants innocents. Ces chiffres terrifiants, rapportés par l’agence palestinienne Wafa, témoignent de l’efficacité meurtrière du blocus total imposé par l’occupant sioniste qui utilise délibérément la famine comme arme de destruction massive.Mais l’horreur ne s’arrête pas là. L’armée d’occupation a franchi un nouveau palier dans l’ignominie en ouvrant le feu directement sur les civils palestiniens qui tentaient désespérément d’obtenir de l’aide alimentaire. Samedi, au moins 34 Palestiniens sont tombés en martyrs sous les balles sionistes alors qu’ils attendaient simplement de quoi survivre. Le porte-parole de la Défense civile de Ghaza, Mahmoud Bassal, a détaillé cette barbarie systématique : neuf personnes ont été assassinées et 181 blessées près d’un point de passage dans le nord de Ghaza, six autres martyrs et 30 blessés lors de rassemblements civils au centre de l’enclave, sans compter les nombreuses autres victimes dans les frappes qui ont suivi. Dimanche, la machine à tuer sioniste a poursuivi son œuvre macabre. Six nouveaux martyrs sont tombés, dont cinq au centre de Ghaza près d’un point de distribution d’aide humanitaire et un autre à Rafah. Au total, 17 Palestiniens ont été assassinés depuis l’aube dominicale, dont 11 qui attendaient simplement de la nourriture pour survivre. Cette stratégie de terreur vise clairement à dissuader la population affamée de chercher de l’aide, transformant chaque tentative de survie en piège mortel.
Le bilan global de cette entreprise génocidaire continue de s’alourdir de manière vertigineuse. Les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé dimanche que 61.430 martyrs et 153.213 blessés ont été recensés depuis le 7 octobre 2023, soit 61 morts et 363 blessés supplémentaires en 24 heures seulement. Depuis la reprise de l’agression le 18 mars dernier, 9.921 Palestiniens ont été tués et 41.172 blessés, des chiffres qui ne comptabilisent même pas les milliers de corps encore ensevelis sous les décombres. Face à cette catastrophe humanitaire sans précédent, la présidence palestinienne a dénoncé le plan sioniste de réoccupation totale de Ghaza comme une nouvelle « escalade » qui menace la stabilité régionale. Le porte-parole Nabil Abou Roudeina a souligné que les politiques de l’entité sioniste, incluant la réoccupation de Ghaza, les tentatives d’annexion de la Cisjordanie et la judaïsation d’El Qods, « fermeront toutes les portes à la sécurité et à la stabilité tant au niveau régional que mondial ». Il a rappelé une vérité fondamentale : « La bande de Ghaza fait partie intégrante de l’État de Palestine, tout comme El Qods et la Cisjordanie. Sans elle, il n’y aura pas d’État palestinien ». Pendant ce temps, les organisations internationales confirment l’ampleur du désastre. L’UNRWA avait averti que la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans pourrait doubler, tandis que l’OMS affirme que près d’un enfant palestinien sur cinq souffre de malnutrition sévère à Ghaza. Depuis le 2 mars, l’occupation a fermé tous les points de passage, empêchant l’entrée de la plupart des aides vitales et transformant Ghaza en camp de concentration à ciel ouvert où la mort rôde à chaque instant.
Cette famine organisée et ces massacres quotidiens de civils affamés constituent des crimes de guerre caractérisés qui appellent une réponse internationale immédiate.
L.S.