Économie

L’Algérie mise sur l’innovation pour sa transition énergétique : Un moteur à hydrogène vert pour les bus

L’Algérie franchit une étape décisive dans sa stratégie de transition énergétique avec le lancement officiel d’un projet révolutionnaire de fabrication de moteurs à hydrogène vert destinés aux transports en commun. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a en effet présidé dimanche le lancement d’un projet de fabrication d’un moteur à hydrogène vert. Un projet qui témoigne de la priorité accordée par les pouvoirs publics à l’innovation technologique et au développement durable. Ce projet stratégique vise à transformer radicalement le secteur du transport urbain en convertissant les moteurs diesel traditionnels des bus en systèmes fonctionnant à l’hydrogène vert, une technologie propre d’avenir. Cette conversion représente bien plus qu’une simple amélioration technique : elle s’inscrit dans une démarche globale de valorisation des résultats de la recherche nationale et de transformation de l’innovation en solutions industrialisables concrètes. Selon un communiqué du ministère, ce projet « s’inscrit dans le cadre de la valorisation des résultats de la recherche et du développement et de la transformation de l’innovation en résultats valorisables et industrialisables, à travers la conversion des moteurs diesel des bus de transport en moteurs fonctionnant à l’hydrogène vert. Les retombées économiques et environnementales attendues sont considérables, avec une économie de 31% de la production énergétique locale et une réduction drastique des émissions de carbone liées à l’utilisation du diesel. Cette performance s’aligne parfaitement avec les objectifs de développement durable inscrits dans le programme gouvernemental 2024-2029, plaçant l’Algérie à l’avant-garde des pays engagés dans la transition énergétique. Le lancement de ce projet « s’est déroulé en présence de représentants du ministère de la Défense nationale et de la Direction centrale des fabrications militaires, du directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, de la directrice de l’Ecole nationale supérieure des énergies renouvelables, des directeurs des centres de recherche, de chercheurs dans le domaine de l’hydrogène vert, ainsi que de représentants de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) ».

Amar Malki

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