L’Algérie mise sur sa jeunesse face aux campagnes de désinformation
Les autorités algériennes renforcent leur stratégie d’autonomisation des jeunes et dénoncent l’exploitation médiatique de l’incident des sept mineurs partis clandestinement depuis Alger début septembre, pour déformer l’image de l’Algérie.
L’Algérie poursuit sa politique de développement de la jeunesse à travers de multiples mécanismes économiques et politiques, alors que certains médias tentent d’instrumentaliser des incidents isolés pour ternir l’image du pays. C’est ce qui ressort du commentaire publié dans le numéro de septembre de la revue « El Djeich » publiée par le ministère de la Défense nationale. « De nombreux mécanismes ont été mis en place pour l’autonomisation économique de la jeunesse : allocation chômage, système intégré d’innovation et de start-up, réforme du dispositif d’appui aux PME, création du régime d’auto-entrepreneur élargi récemment à la micro-importation, libéralisation de l’initiative économique et développement de nouveaux instruments de financement », rappelle dans ce contexte la revue. Et d’ajouter que ces mesures visent à « favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, d’innovateurs et de professionnels capables de porter la transformation économique ». L’objectif est « d’intégrer la jeunesse dans les dynamiques de développement durable et de garantir sa participation effective à la construction de l’Algérie nouvelle, à tous les niveaux ».
Participation politique renforcée
Au-delà du volet économique, les efforts s’étendent à la sphère politique. « L’attention portée aux jeunes dépasse le seul champ économique pour s’étendre à la vie publique, grâce aux nouvelles instances constitutionnelles, tel le Conseil supérieur de la jeunesse », souligne la revue. Et d’ajouter que plusieurs initiatives ont été lancées « visant à renforcer la présence des jeunes dans les institutions et instances consultatives, à lever les obstacles à leur engagement politique et à renouveler les conseils élus aux niveaux national et local », permettant ainsi « l’émergence d’une élite politique jeune, affranchie et responsable ».
El Djeich dénonce, dans ce sens vivement l’exploitation médiatique de l’incident survenu début septembre 2025, « impliquant sept enfants mineurs partis clandestinement depuis Alger ». Et de souligner que « certains médias hostiles ont tenté d’exploiter » cet événement « pour véhiculer une image erronée de l’Algérie, de son peuple et de ses institutions ». « Cet incident demeure toutefois un acte isolé, qui ne saurait être généralisé ni considéré comme le reflet fidèle de la réalité de la société algérienne », affirme la publication. Elle dénonce « l’amplification délibérée de cette affaire et sa présentation hors de son contexte naturel » qui « révèle clairement l’existence d’agendas médiatiques malveillants visant à affaiblir l’image et la réputation de l’Algérie sur la scène internationale ». Le document précise qu’il s’agit « d’enfants encore scolarisés, ce qui invalide les discours mensongers limitant les causes de cet acte à des considérations sociales ou économiques ». Il évoque « d’autres facteurs, plus graves, liés à la tentative d’instrumentaliser une catégorie vulnérable de la société, notamment via les réseaux sociaux ».
La revue « El Djeich » qualifie cette campagne de « tempête dans un verre d’eau, révélatrice de la haine viscérale que certains nourrissent envers l’Algérie, incapables d’accepter les profondes transformations qu’elle connaît dans divers domaines ». Elle appelle la jeunesse à « résister aux manœuvres hostiles et déjouer les complots ourdis visant à freiner la marche victorieuse » du pays.
Malik Ameziane