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El Tarf : Journée de formation au profit du mouvement associatif

Comment faire du mouvement associatif et de la société civile un moyen d’accompagnement et de développement national ? Constituant une force de proposition capable de contribuer au soutien des efforts de l’État en matière de développement pluridisciplinaire, la société civile représente un atout majeur pour participer pleinement au développement national et à l’épanouissement pluridimensionnel à travers notamment l’accompagnement et l’encouragement dans tous les domaines pour édifier une société, une économie et un État forts par la résilience de leur mouvement associatif. C’est dans ce sens qu’une journée de formation a été organisée au profit du mouvement associatif de la wilaya d’El Tarf. Activant dans différents domaines de la société civile à caractère sportif, culturel, caritatif et autres, un grand nombre de participants ont pris part à cette journée de formation organisée à l’Institut du tourisme. Animée par Ahmed Benkhelef, membre de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), son intervention s’est axée sur deux aspects importants : administratif et financier. Pour le premier volet, l’intervenant a mis en relief l’importance du respect par les membres du mouvement associatif du règlement qui encadre leurs actions. À défaut, l’association s’expose à d’éventuelles sanctions selon la gravité de la faute. Le second volet, tout aussi important, définit le mode de fonctionnement financier d’une association, a expliqué le même intervenant. Ce dernier a précisé que les responsabilités des différents acteurs, comme le trésorier, le secrétaire général et le président, sont tenus d’agir conformément au règlement régissant les dépenses. À cet effet, toutes les entrées et sorties, y compris les aides provenant de dons de bienfaiteurs ou d’un secteur quelconque, doivent être consignées dans un registre.

La parole a ensuite été donnée aux représentants des associations, qui ont fait part de leurs préoccupations. Pour certains, le financement demeure un problème, certains projets étant restés lettre morte faute de ressources. En réponse à ce constat, l’animateur a indiqué qu’il est impossible pour la wilaya de financer toutes les associations. Cependant, a-t-il ajouté, il existe de nouveaux mécanismes visant à leur venir en aide, comme le bénévolat dans des situations d’urgence, à l’image de la Covid-19. D’autres ont proposé le concours de l’ONSC pour solliciter les grandes entreprises et les opérateurs économiques afin de financer des projets locaux.

Sofia Chahine

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