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Qualifications au Mondial-2026 (U20) : Les Vertes préparent le Sénégal

La sélection nationale féminine des moins de 20 ans a officiellement entamé sa préparation pour l’un des rendez-vous les plus importants.

Installées depuis lundi au Centre technique national de Sidi Moussa, les protégées de Sid Ahmed Mouaz peaufinent leurs automatismes en vue de la double confrontation décisive face au Sénégal, qui conditionnera leur avenir dans la course au Mondial 2026 en Pologne. Cette campagne de préparation intensive est programmée jusqu’au 28 septembre, cristallise tous les espoirs d’une équipe qui ambitionne d’écrire une page inédite du football féminin algérien en atteignant pour la première fois une phase finale mondiale dans cette catégorie d’âge. Le groupe de 21 joueuses convoquées par le sélectionneur national a entamé le travail dès lundi après-midi sur les pelouses du CTN, conscientes de l’enjeu colossal qui les attend dans cette double manche du deuxième tour qualificatif. L’objectif affiché demeure clair : franchir cet obstacle sénégalais pour poursuivre l’aventure vers les phases supérieures d’un processus qualificatif particulièrement exigeant. Le calendrier de cette confrontation bilatérale s’annonce haletant et stratégiquement crucial. Le match aller, programmé le 20 septembre à 17h00 au stade Lat Dior de Thiès près de Dakar, placera d’emblée les Algériennes en terre hostile face à des Sénégalaises réputées pour leur combativité et leur jeu physique caractéristique du football ouest-africain. Cette première manche en déplacement constituera un test grandeur nature pour jauger la maturité et la capacité d’adaptation de cette jeune sélection algérienne aux conditions particulières du football continental. Le match retour du 27 septembre au stade Mustapha Tchaker de Blida à 20h00 représentera quant à lui l’opportunité de capitaliser sur le soutien du public algérien pour inverser une éventuelle tendance défavorable ou confirmer un avantage acquis au Sénégal. Cette seconde manche à domicile devrait permettre aux joueuses de Sid Ahmed Mouaz de déployer leur jeu de possession et leur technique individuelle sur une pelouse qu’elles connaissent parfaitement, loin de la pression psychologique inhérente aux déplacements africains. L’enjeu dépasse largement le cadre de cette double confrontation sénégalaise. En cas de qualification, les Algériennes hériteraient d’un troisième tour encore plus relevé puisqu’elles affronteraient le vainqueur du duel entre le Nigeria, géant du football féminin africain, et le survivant de la confrontation Rwanda-Zimbabwe. Cette perspective place d’ores et déjà la barre très haut pour une sélection algérienne qui devra puiser dans ses ressources mentales et techniques pour rivaliser avec des nations disposant d’une expérience plus étoffée dans les compétitions internationales féminines. Le calendrier des phases ultérieures dessine les contours d’une campagne qualificative marathon qui s’étendra jusqu’en mai 2026. Le troisième tour, programmé entre février 2026 avec un match aller en déplacement du 6 au 8 février et un retour à domicile du 12 au 14 février, constituerait déjà une consécration pour le football féminin algérien. Le quatrième et dernier tour qualificatif, prévu en mai 2026 avec les matches aller du 1er au 3 mai et retour du 8 au 10 mai, représenterait l’antichambre du rêve mondial pour ces jeunes Algériennes. Avec trente-huit nations africaines engagées dans cette course qualificative pour seulement quatre billets disponibles, la concurrence s’annonce impitoyable à chaque tour d’un système à élimination directe qui ne pardonne aucune approximation tactique ou technique. Cette configuration place mathématiquement les chances algériennes à moins de 11%, statistique qui illustre la difficulté de l’entreprise mais également l’exploit que représenterait une qualification finale. Ce stage de préparation intensif de douze jours permettra au l’encadrement technique dirigé par Sid Ahmed Mouaz d’un temps de travail optimal pour peaufiner les systèmes de jeu, renforcer la cohésion collective et préparer spécifiquement la double confrontation sénégalaise.

Moncef D.

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