Une nouvelle offensive terrestre intensifie le génocide en cours : Ghaza sous le feu de l’occupation sioniste
L’entité sioniste a lancé mardi une offensive terrestre d’envergure sur la ville de Ghaza, marquant une escalade dramatique dans ce qui constitue désormais la plus meurtrière des agressions contre l’enclave palestinienne.
Cette opération militaire, décrite par les observateurs internationaux comme la plus violente depuis le début de la guerre génocidaire du 7 octobre 2023, survient alors qu’une commission d’enquête indépendante de l’ONU vient de confirmer officiellement que l’entité sioniste commet un génocide contre le peuple palestinien. Au deuxième jour de cette offensive, le bilan humain continue de s’alourdir tragiquement. Les autorités sanitaires palestiniennes font état de 65.062 martyrs et 165.697 blessés depuis le début de l’agression génocidaire, avec 98 nouveaux martyrs et 385 blessés recensés au cours des dernières vingt-quatre heures seulement. Parmi les victimes de cette journée sanglante, 24 Palestiniens sont tombés en martyrs suite aux bombardements continus qui frappent diverses zones de la bande de Ghaza depuis l’aube. Ces chiffres reflètent une réalité particulièrement cruelle où des familles entières sont anéanties, comme cette famille de trois personnes tuée dans une frappe aérienne contre une tente abritant des déplacés à Khan Younès, ou encore ce père de famille, sa femme enceinte et leur fille, martyrisés dans le bombardement de leur maison au camp de réfugiés de Nuseirat. La barbarie de l’occupation ne se limite pas aux bombardements aveugles. Les forces sionistes ont ciblé à trois reprises l’hôpital pour enfants Al-Rantissi, seul centre spécialisé de la bande de Ghaza abritant les services d’oncologie et de dialyse. Cette attaque délibérée contre une infrastructure médicale cruciale illustre la stratégie systématique visant à détruire complètement le système de santé palestinien. Par ailleurs, les massacres se poursuivent même contre les populations tentant d’accéder à l’aide humanitaire, avec sept martyrs et 87 blessés durant les dernières vingt-quatre heures, portant le bilan global de ces attaques contre les civils affamés à 2.504 morts et 18.381 blessés. En Cisjordanie occupée, la répression s’intensifie également avec l’arrestation de 120 Palestiniens depuis le début de la semaine, dont des enfants, des femmes et d’anciens prisonniers. Ces arrestations s’accompagnent de crimes graves incluant des exécutions sommaires, la destruction de maisons et la prise d’otages. Depuis octobre 2023, près de 19.000 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie, dont plus de 590 femmes et près de 1.550 enfants.
20 ONG exigent une intervention immédiate
La communauté internationale commence enfin à réagir face à cette escalade génocidaire. Plus de vingt agences humanitaires internationales ont adressé une lettre urgente aux Nations Unies et aux dirigeants mondiaux, exigeant une intervention immédiate pour mettre fin à ce génocide. Ces organisations fondent leur appel sur les conclusions de la commission d’enquête internationale de l’ONU, qui a déterminé que l’entité sioniste a commis quatre des cinq actes de génocide définis par la Convention de 1948. Sur le plan diplomatique, les condamnations se multiplient. Le ministère canadien des Affaires étrangères a qualifié cette offensive d’« horrifiante », tandis que la Grande-Bretagne dénonce une attaque « barbare et odieuse ». La Suède appelle ses partenaires européens à accroître la pression sur l’entité sioniste, et la Chine exige l’arrêt immédiat des opérations militaires. Au Vatican, le pape Léon XIV a dénoncé le déplacement forcé du peuple palestinien, contraint « une fois de plus par la force de quitter ses terres ». L’Union européenne franchit un pas significatif en proposant des sanctions ciblées contre des ministres israéliens extrémistes et des colons violents, ainsi qu’une suspension partielle des concessions commerciales avec l’entité sioniste. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a souligné que tous les États membres considèrent la situation à Ghaza comme « intenable » et s’alarment des développements dangereux en Cisjordanie qui menacent la viabilité de la solution à deux États. Cette nouvelle escalade intervient dans un contexte où la bande de Ghaza est devenue totalement « inhabitable » selon les organisations internationales. Depuis le 2 mars, l’occupation sioniste a fermé tous les points de passage, empêchant l’entrée des aides alimentaires et médicales, aggravant ainsi une crise humanitaire déjà catastrophique. Les bombardements massifs forcent des dizaines de milliers de familles palestiniennes à abandonner leurs foyers dans des conditions qui constituent un déplacement forcé systématique, les civils peinant à trouver un lieu sûr dans cette prison à ciel ouvert de 2,3 millions d’habitants. Face à cette tragédie humaine sans précédent, la présidente de la commission d’enquête de l’ONU, Navi Pillay, a lancé un appel solennel : « La communauté internationale ne peut rester silencieuse face à la campagne génocidaire » menée contre le peuple palestinien. Alors que les crimes s’accumulent jour après jour, l’urgence d’une intervention internationale pour arrêter ce génocide n’a jamais été aussi pressante.
Lyes Saïdi