Université Badji Mokhtar d’Annaba : Une rentrée universitaire sous le signe de l’excellence

L’année universitaire 2025-2026 pour l’université Badji Mokhtar d’Annaba a été marquée par l’inauguration de l’annexe de l’école normale supérieure. Plus de 5 000 nouveaux inscrits ont fait leur première entrée à l’université Badji Mokhtar d’Annaba pour l’année universitaire 2025-2026. Cette nouvelle année universitaire a été particulièrement marquée par l’annonce de la création d’une annexe de l’école normale supérieure au sein de l’université Badji Mokhtar d’Annaba, initiative présentée comme un levier pour renforcer la formation des enseignants et la qualité pédagogique régionale. À titre commémoratif, un film institutionnel a été diffusé pour célébrer les 50 ans de l’établissement, suivi d’une conférence universitaire consacrée à « la citoyenneté dans le comportement universitaire ». La cérémonie officielle d’ouverture de l’année universitaire a été présidée au niveau de l’auditorium du pôle universitaire Sidi Amar par le secrétaire général de la wilaya d’Annaba. Dans son allocution, le secrétaire général chargé de la gestion des affaires de la wilaya d’Annaba a qualifié cette rentrée universitaire comme une nouvelle étape du parcours scientifique et intellectuel. Il a insisté sur la nécessité d’inscrire l’université algérienne en général, et celle d’Annaba en particulier, dans une dynamique de service public utile au développement. L’intervenant a centré les priorités sur l’amélioration de la qualité de la formation, l’articulation renforcée entre l’université et le tissu économique local, ainsi que le soutien à l’innovation étudiante. Le discours du ministre de tutelle, transmis depuis l’université de Tissemsilt par visioconférence, a mis l’accent sur plusieurs axes opérationnels. Parmi ces axes figurent l’accélération du « virage numérique » des services universitaires pour garantir plus de transparence et d’efficacité, la refonte de la pédagogie vers des formats modulaires plus en phase avec le marché du travail, et le renforcement des capacités de recherche comme moteur d’une « économie de la connaissance ». Ces orientations se traduiront, selon les intervenants, par des mesures ciblées sur la gouvernance universitaire et l’appui aux projets étudiants.

Sofia Chahine