Ghaza : La violence sioniste atteint des sommets inégalés
Le bilan de l’agression génocidaire menée par l’armée d’occupation israélienne contre la bande de Ghaza continue de s’alourdir dramatiquement, atteignant désormais 66.005 martyrs palestiniens et 168.162 blessés depuis le début de cette campagne d’extermination le 7 octobre 2023. Ces chiffres, communiqués dimanche par les autorités sanitaires palestiniennes, témoignent de l’ampleur sans précédent des crimes de guerre perpétrés par l’entité sioniste contre le peuple palestinien. Au cours des seules dernières 24 heures, les corps de 79 martyrs et de 379 blessés ont été transférés vers les hôpitaux de Ghaza, illustrant la poursuite implacable de cette machine de mort sioniste. La reprise de l’agression le 18 mars dernier a causé à elle seule 13.137 martyrs palestiniens supplémentaires et 56.121 blessés, démontrant l’escalade délibérée de la violence génocidaire orchestrée par l’occupant. Dimanche, pas moins de 23 Palestiniens sont tombés en martyrs sous les tirs et bombardements aveugles des forces d’occupation sionistes qui visent systématiquement les zones civiles. Les corps de ces nouvelles victimes ont été répartis entre les hôpitaux Al-Shifa, Al-Ahly Al-Arabi, Al-Awda et Nasser, transformés en mouroirs par l’acharnement criminel de l’entité sioniste. Particulièrement révoltant, le bilan des attaques délibérées contre les civils palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire révèle la nature sadique de cette agression : 2.566 martyrs et 18.769 blessés au total, dont six martyrs et 66 blessés lors des dernières 24 heures seulement. Cette stratégie d’affamer et de tuer simultanément constitue l’une des manifestations les plus abjectes du génocide en cours. L’armée d’occupation israélienne a également intensifié ses incursions terrestres, ses chars pénétrant dimanche dans les quartiers résidentiels de Sabra, Tel Al-Hawa, Sheikh Radwan et Al-Naser, se rapprochant dangereusement du cœur de la ville de Ghaza où des centaines de milliers de Palestiniens cherchent désespérément refuge.
La flottille Sumud proche de Ghaza
Face à cette tragédie humanitaire orchestrée, la solidarité internationale s’organise courageusement. Une « flottille de la liberté » composée de dix bateaux chargés d’aide humanitaire et transportant une soixantaine de personnes de quinze nationalités différentes a quitté samedi le port de Catane en Sicile, déterminée à briser le blocus sioniste illégal de Ghaza. Cette initiative de la Freedom Flotilla Coalition et de Thousand Madleens to Ghaza rejoint la Global Sumud Flotilla, forte d’environ 50 navires, qui navigue actuellement à seulement 399 milles nautiques de Ghaza et devrait atteindre l’enclave le 30 septembre ou le 1er octobre. « La seule chose qui nous sépare de Ghaza en ce moment, c’est la mer », a déclaré avec détermination Ross Ykema, militant néerlandais participant à cette mission de solidarité. Les organisateurs de cette flottille humanitaire transportent prioritairement des fournitures médicales, des denrées alimentaires sèches et du matériel scolaire, répondant aux besoins les plus urgents identifiés par les Palestiniens sur le terrain. « Nous ne nous arrêterons pas, quoi qu’il arrive. Nous naviguons pour briser le blocus illégal sur Ghaza, qui a privé les Palestiniens de leur autodétermination, leur souveraineté et leur liberté de circulation », a affirmé Tan Safi, porte-parole de la coalition, rappelant que toutes les précédentes tentatives d’acheminement d’aide humanitaire ont été criminellement bloquées par l’entité sioniste.
La communauté internationale commence enfin à reconnaître officiellement la nature génocidaire de cette agression. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a dénoncé samedi à l’ONU les intentions destructrices de l’entité sioniste, affirmant qu’elle voulait « faire exploser » l’ensemble du Moyen-Orient par « l’utilisation illégale de la force contre les Palestiniens et ses actions agressives contre l’Iran, le Qatar, le Yémen, le Liban et la Syrie ». Lavrov a qualifié les massacres de civils palestiniens de « punition collective » sans « aucune justification », condamnant également les « projets d’annexion de la Cisjordanie » comme « une tentative de coup d’État visant à enterrer les décisions de l’ONU concernant la création d’un État palestinien ».
Lyes S.
