Qualifications pour le Mondial 2026 (Zone Europe) : La Belgique s’envole, la France ralentit
Les qualifications européennes pour la Coupe du monde 2026 ont connu un tournant décisif ce lundi soir. Tandis que la Belgique a réalisé une excellente opération en s’imposant largement au pays de Galles, l’équipe de France a connu un passage à vide en Islande qui retarde sa qualification. À Cardiff, les Diables Rouges ont livré une prestation convaincante face aux Gallois, s’imposant sur le score sans appel de quatre buts à deux. Cette victoire capitale permet aux hommes de Rudi Garcia de prendre une sérieuse option sur leur billet pour la phase finale qui se déroulera l’été prochain aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Avec quatorze points au compteur et deux rencontres encore à disputer, la formation belge contrôle désormais son destin. Kevin De Bruyne, le maestro de Manchester City, a particulièrement brillé en inscrivant deux réalisations sur penalty, confirmant son statut de leader technique de cette sélection. Le calendrier s’annonce favorable pour les Belges qui affronteront successivement le Kazakhstan le 15 novembre, puis le Liechtenstein trois jours plus tard. Des adversaires théoriquement à la portée de Thibaut Courtois et de ses coéquipiers. Seule ombre au tableau, la Macédoine du Nord, actuelle dauphine au classement du groupe J, ne compte qu’un point de retard. Néanmoins, les Macédoniens n’ont plus qu’une seule carte à jouer, leur dernier match face au pays de Galles le 18 novembre. Du côté français, l’ambiance est moins triomphale. Sur la pelouse de Reykjavik, les Bleus ont été accrochés par l’Islande sur le score de deux buts partout. Didier Deschamps avait pourtant aligné une équipe largement remaniée, mais ce choix tactique n’a pas porté ses fruits. Malgré ce faux pas, les champions du monde en titre conservent une position confortable avec dix points récoltés en quatre rencontres. Leur qualification pourrait se sceller dès le mois prochain, à condition de battre l’Ukraine lors de leur confrontation directe prévue le 13 novembre au Stade de France à Paris. Les Ukrainiens, vainqueurs de l’Azerbaïdjan lundi sur le score de deux à un, comptent sept unités et gardent un mince espoir de créer la surprise. Le sélectionneur français devra certainement revoir sa copie et aligner ses meilleurs éléments pour éviter tout dérapage dans cette course à la qualification.
Cette Coupe du monde 2026 s’annonce historique à plus d’un titre. Pour la première fois, 48 nations participeront à la compétition, et trois pays l’organiseront conjointement. 22 sélections ont déjà composté leur billet, dont le Cap-Vert qui disputera sa toute première phase finale de Coupe du monde. L’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l’Égypte et le Ghana représenteront également l’Afrique. L’Asie sera présente avec l’Australie, la Corée du Sud, l’Iran, le Japon, la Jordanie et l’Ouzbékistan, ces deux derniers pays vivant également leur première expérience mondiale. L’Amérique du Sud a validé six représentants de prestige avec l’Argentine, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, le Paraguay et l’Uruguay. Le coup d’envoi sera donné le 11 juin au mythique stade Azteca de Mexico, et la finale se jouera le 19 juillet au MetLife Stadium. Seize villes accueilleront les rencontres, réparties entre les trois nations hôtes. Les prochaines semaines de qualification s’annoncent décisives pour déterminer les derniers qualifiés.
R.S.