JS Kabylie : Mellal ne rend pas les armes
Cherif Mellal a annoncé qu’il était optimiste concernant son retour rapide à la tête du club le plus titré du pays.
Après avoir annoncé, dans un communiqué de presse publié cette semaine, que la « passation de consignes » sera faite entre l’ancienne et la nouvelle direction, Cherif Mellal a évoqué son avenir et sa situation chez les Canaris. Dans un entretien accordé à une chaîne de télévision privée, Mellal a indiqué : « Nous avons 15 jours pour déposer un recours. Nous allons le faire dimanche (aujourd’hui, Ndlr) pour prouver que ce qui a été fait n’est pas bâti sur du vrai sur le plan juridique. Il y a beaucoup d’anomalies. » Pour rappel, la nouvelle direction, emmenée par Yazid Yarichene, a réussi à obtenir une ordonnance d’expulsion momentanée auprès du tribunal de Tizi Ouzou. Le nouveau patron de la JSK a déjà entamé le travail et rencontré les joueurs et le staff technique qui se trouvent actuellement à Tikjda pour préparer la nouvelle saison. Dans son discours avec eux, Yarichène a fait savoir que son équipe fera de son possible afin de mettre le groupe dans les meilleures conditions possibles, contrairement à ce qu se faisait par le passé. Par ailleurs, la nouvelle Direction de la JS Kabylie, a annoncé avoir désigné le dirigeant Nadir Bouzenad comme secrétaire général du club. Une fonction que connaît très bien Bouzenad, et ce, pour l’avoir déjà occupée par le passé, et dans différentes structures, puisque, outre la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération algérienne de football (FAF), il a été également SG du Chabab Ahly de Bordj Bou Arréridj, ainsi que de l’USM Alger. En ce qui concerne la LFP, Bouzenad y avait occupé le poste de SG sous l’ère Mohamed Mecherara, avant d’occuper le même poste à la FAF, sous la direction de Mohamed Raouraoua. Son dernier poste en date, il l’avait occupé l’an dernier, au sein de la SSPA de USM Alger, avant de rendre le tablier quelques semaines avant la fin de la saison. A vrai dire, Yarichène semble vouloir s’entourer de dirigeants expérimentés, comme Bouzenad, pour l’aider à bien mener sa mission et répondre, ainsi, par le travail à ses détracteurs.
A. Mahious