Théâtre : « Crise de l’emploi au temps du corona » très ovationnée
La troupe théâtrale d’Oran a entamé, dernièrement, une tournée pour la présentation de sa nouvelle pièce intitulée « Azmat Aamal Fi Zaman Corona (crise de l’emploi au temps du corona), au niveau de la plage des Andalouses dans la commune d’El Ançor (Oran) où elle a créé de l’animation au bord de la mer, tout en respectant le protocole sanitaire lié de prévention contre Covid-19, a-t-on appris mercredi du metteur en scène de cette production artistique.
Cette œuvre, adaptée d’un roman de l’écrivain argentin Osvaldo Dragùn a été très ovationnée par les estivants, en dépit fait qu’elle fait partie partie du théâtre absurde qui est loin de la logique, a indiqué, à l’APS, Bouzeboudja Ghafour Mohamed, metteur en scène de cette pièce.La pièce présente trois tableaux de plusieurs scènes abordant l’histoire d’un jeune homme marié à la recherche d’un travail au temps de Coronavirus, pour trouver enfin et après une longue haleine un emploi dans une entreprise qui offre des privilèges à ceux qui acceptent de travailler dans le domaine de la sécurité, a ajouté l’artiste Bouzeboudja, connu artistiquement sous le nom de « Houari Bora ».Dans cette nouvelle production d’une heure dix minutes, interprétée par sept comédiens, le réalisateur aborde le thème de la recherche d’un emploi à l’ère du Covid, dans un genre de mélange entre le théâtre absurde et le théâtre de rue.Malgré la difficulté de réaliser cette expérience artistique, la ,pièce a eu un succès « en raison du plaisir artistique présenté par le spectacle, qui a subjugué les estivants l’ayant suivi avec beaucoup d’intérêt, selon Houari Bora, qui annoncé qu’il présentera cette pièce jeudi prochain dans un établissement hôtelier à Ain El Turck et le 25 juillet dans une des rues de la ville de Tiaret.Pour rappel, l’artiste Houari Bora a réalisé plusieurs autres œuvres dont deux pièces théâtrales pour enfants « Iktichaf » (découverte) avec la technique de l’ombre chinois et « Assifa Chamsiya » (tempête solaire) en adoptant l’éclairage noir et d’autres représentations avec la participation du comédien Sidi Mohamed Belfadel, à l’instar de « Cirque de clowns », « Mosaïque » et le monodrame « Zaouadj aristokrati ».
APS