Lutte contre le chômage : Le développement des PME-PMI comme catalyseur
Le plan d’action du Gouvernement consacre un chapitre entier au volet social, réaffirmant les principes consacrés dans les textes fondateurs de l’Etat algérien, à savoir la déclaration du 1er novembre 1954, la plate-forme de la Soummam du 20 aout 1956 et la charte d’Alger de 1963. Ces textes et la Constitution du 1er novembre 2020 ont toujours réitéré la vocation sociale de l’Etat algérien. A cet effet, le plan d’action du gouvernement vise notamment le renforcement du capital humain, à l’amélioration du cadre de vie des citoyens et aux contours d’une politique sociale efficiente et équitable. Ce plan d’action s’intéresse particulièrement à la question de la promotion de l’emploi et la réduction du taux de chômage ainsi que le développement du système de sécurité sociale et de retraite. Ce chapitre sera développé en adoptant une approche économique basée essentiellement sur la création d’activités génératrice d’emploi et de la valeur ajoutée. A ce titre, le gouvernement s’engage, selon son plan d’action, à encourager et soutenir la création de micro-entreprises. Ce qui implique, selon la même source, la création d’un environnement favorable au développement de ces micro-entreprises à travers notamment la mise en place des mécanismes et mesures de soutien. Il s’agit principalement de l’accélération du processus de développement des outils et mesures adoptés par l’agence nationale de développement de l’entreprenariat (ANADE) et l’agence nationale de développement des PME-PMI. Ce soutien impliquera, selon la même source, un accompagnement personnalisé aux jeunes promoteurs afin de bénéficier d’un financement bancaire et l’application des dispositions du code des marchés publics relatives à l’octroi de 20% de la commande publique aux micro-entreprises. Aussi, il est envisagé de consacrer un espace aménagé au niveau des zones industrielles et des zones d’activités au profit des micro-entreprises ainsi que l’ouverture de bureaux de consulting et d’études dédiés à ces entreprises. Par ailleurs, le gouvernement prévoit plusieurs mesures de facilitation pour encourager le développement des PME-PMI et des start-up en facilitant davantage les procédures administratives relatives à la création de ces entités et en allégeant les procédures pour mettre un terme aux blocages bureaucratiques. Ainsi, le gouvernement encourage l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication mises en place par l’administration de plusieurs secteurs dont le commerce, le travail et la sécurité sociale et la ministère de la numérisation.
Faiçal Bedjaoui