Le président Tebboune reçoit le vice-président du Conseil présidentiel libyen
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, hier à Alger, le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa El Kouni qui effectue une visite de deux jours en Algérie, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République. « Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, aujourd’hui, le vice-président du Conseil présidentiel libyen, M. Moussa El Kouni, accompagné du Chef d’état-major libyen Mohamed Al-Haddad, et ce dans le cadre de sa visite de travail de deux jours en Algérie », indique le communiqué.La rencontre a été une occasion pour les deux parties d’« examiner les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines et d’échanger les vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun », a ajouté la même source.
Pour rappel, Moussa Al-Kouni, a affirmé, lundi, que la Libye qui se trouve face au défi des élections présidentielle et parlementaires, s’imprègne de l’expérience de l’Algérie en matière d’organisation des élections et de gestion des Affaires de l’Etat, d’autant que la Libye s’apprête à organiser des échéances présidentielle et parlementaires.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses consultations avec le président de l’APN, Brahim Boughali, le responsable libyen a déclaré : « Nous sommes revenus aujourd’hui en Algérie pour poursuivre nos rencontres ininterrompues, d’autant que nous nous apprêtons à organiser des élections dont les préparatifs ont été lancés aujourd’hui à travers l’ouverture des portes aux candidatures », ajoutant que les responsables libyens « s’imprègnent de l’expérience de l’Algérie en matière d’organisation des élections, de respect de leurs résultats et de gestion de l’Etat à travers des élites choisies par le peuple ».Rappelant que la Libye s’est engagée, après un long combat, dans une course électorale, M. Al-Kouni a exprimé son souhait que « ces échéances puissent permettre au pays de sortir de la crise qu’il a vécue des années durant et au citoyen libyen de choisir ses représentants au Parlement et un chef d’Etat pour la première fois et de manière directe par le peuple ».Selon le responsable libyen, il s’agit là d’un « défi important » exigeant de tirer profit de l’expérience algérienne « riche de personnalités politiques chevronnés issues du peuple algérien qui les a choisies pour diriger son pays à travers plusieurs étapes ».
R.N.