Navires algériens bloqués à l’étranger : La situation du « Timgad » est en voie d’être réglée
La Compagnie nationale algérienne de navigations (CNAN-Nord) a fait savoir hier que le blocage du cargo algérien « Timgad » au port belge de Ghent est en voie d’être levé.
Dans une déclaration à l’APS, le directeur général de cette Compagnie, Smain Abdelmalek a assuré que « la situation du Timgad est en voie d’être réglée ». Rappelant que les raisons du blocage sont liées, essentiellement, à des « défaillances techniques constatées » et à « un retard dans le paiement des salaires des employés », le même responsable a également noté que « le Timgad a été bloqué suite à un contrôle de l’état du pavillon ayant conduit à des prescriptions techniques et autres liées à des retards de paiement des marins ».
Soulignant par ailleurs que le Timgad « n’est pas déclaré en situation d’abandon », le directeur général de cette compagnie a rappelé que ce dernier et un autre cargo algérien en Espagne, sont « les deux seuls navires algériens encore bloqués » dans des ports étrangers, rappelant à ce même sujet que le navire de transport de marchandises « Saoura », bloqué au port de Brest (France) depuis le 29 octobre dernier, a été libéré la mi-novembre. Pour rappel, au début du mois de novembre, le directeur général de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN-MED), Noureddine Koudil qui intervenait à la radio nationale avait estimé qu’il y a eu beaucoup d’exagération dans le traitement médiatique de cette affaire et assurait que les trois cargos algériens bloqués aux ports de certains pays de la rive nord de la Méditerranée sont pris en charge pour appareiller le « plus tôt possible ».
Estimant en effet que les contrôles des navires dans les ports est une activité courante et routinière de toutes les compagnies du monde, le directeur général de la CNAN-MEDvait affirmé qu’il est « tout à fait normal que nos navires soient contrôlés aussi et d’une manière minutieuse. On trouve de temps en temps quelques défaillances, mais sans grande importance ». Le même responsable reconnaissait toutefois « un retard de paiement des employés » notamment pour le cas de la CNAN Nord. Mais, ajoute-t-il, « cette histoire est aussi très exagérée dans le sens où toutes les compagnies à l’échelle internationale traversent, à cause de la pandémie du Covid-19, des crises d’ordre financier, font face à quelques soucis de finance, et ont du mal à payer leurs employés ».
Aussi, afin de récupérer les cargos et reprendre leurs activités le plus rapidement possible, le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï a, de son côté, instruit les responsables de la CNAN-Nord de procéder au parachèvement « dans les plus brefs délais » des procédures relatives au déblocage des deux navires de la Compagnie immobilisés dans des ports étrangers.
Akli Amor