Le nouveau variant du coronavirus se propage vite : La nouvelle menace Omicron
Détecté il y a, à peine une semaine, en Afrique du Sud, le nouveau variant du coronavirus commence à constituer une menace sérieuse pour la planète. L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de sa propagation, tandis que de nombreux pays ferment leurs frontières aux voyageurs venant d’Afrique subsaharienne. Malgré tout plusieurs pays détectent des cas de contamination au variant Omicron. Les autorités Sud-Africaines craignent, pour leur part une augmentation exponentielle des cas de contamination. Elles annoncent s’attendre à plus de 10.000 cas/ jour à cause de la propagation d’Omicron.
Hier, l’OMS donnait déjà le ton. Le nouveau variant Omicron du coronavirus présente « un risque très élevé » au niveau mondial, estime l’organisme onusien qui souligne d’ailleurs les nombreuses incertitudes qui entourent encore la dangerosité et la transmissibilité du variant. « A ce jour, aucun décès associé au variant Omicron n’a été rapporté », souligne l’OMS dans un document technique qui donne également des conseils aux autorités pour tenter de juguler la diffusion du nouveau variant. « Etant donné les mutations qui pourraient conférer un potentiel d’échappement à la réponse immunitaire tout comme possiblement donner un avantage en termes de transmissibilité, la probabilité qu’Omicron se répande au niveau mondial est élevée », indique l’organisation alors que la liste du nombre de pays où il est détecté ne cesse de s’allonger, après des premiers cas repérés en Afrique australe en novembre. « En fonctions de ces caractéristiques, il pourrait y avoir de futurs pics de Covid-19, qui pourraient avoir des conséquences sévères en fonction de différents facteurs et en particulier où ces pics se produiraient », a ajouté l’OMS, qui avait dès vendredi classé le variant comme « préoccupant ». L’Organisation souligne toutefois que de nombreuses inconnues demeurent sur ce variant: sa contagiosité, savoir si elle est inhérente aux mutations constatées ou si elle relève du fait que ce variant sait mieux échapper à la réponse immunitaire, le niveau de protection conféré par les vaccins anti-Covid existants en termes de contagiosité et sévérité de la maladie, si le variant provoque des symptômes plus graves.
Sachant que l’Algérie bénéficie de 6 à 8 semaines de délais entre l’apparition des variants et des nouvelles vagues et leur propagation au niveau national, il est nécessaire de souligner l’importance de la préparation et de la prise de mesures préventives contre toute éventualité. Plus encore, cette situation met en avant, encore une fois, l’importance de la vaccination pour face à l’apparition de nouvelles mutations du virus qui devient plus agressif.
Chokri Hafed