L’examen de la cinquième fait polémique : Le système d’évaluation inquiète les parents d’élèves
Les exigences imposées pour l’examen de fin de cycle primaire inquiètent les parents d’élèves. Ils ont déjà exprimé leurs préoccupations quant à l’impact psychologique sur leurs enfants fragiles en raison de leur jeune âge. Les élèves en cinquième année primaire seront soumis, à 9 examens d’évaluation. En effet, dans deux mois, soit à partir du 30 avril 2023, tous les élèves de cinquième année feront, pendant un mois, l’objet d’une évaluation dans toutes les matières enseignées dans le cadre de leur programme annuel. Cependant, les notes obtenues lors de cet examen d’évaluation de quatre semaines ne seront pas prises en compte pour le passage en première année moyenne. C’est ce qu’a noté, rappelons-le, le ministre de l’Éducation nationale dans sa note sur le passage cycle moyen. La note de passage sera calculée« uniquement sur la base de la moyenne annuelle de l’évaluation continue,les résultats de l’examen d’évaluation des acquis n’étant pas comptabilisés dans l’admission de l’élève en première année moyenne », a expliqué le ministère de tutelle. Au-delà, les écoliers devront être présents durant cette période et toute absence donnera lieu à une exclusion systématique. Le ministère de l’Éducation nationale a été bien explicite sur ce point. Il a, en janvier dernier, insisté dans une instruction sur « l’obligation pour chaque élève de cinquième année primaire, de passer l’examen d’évaluation des acquis du cycle primaire. Il a souligné dans ce contexte que »la non participation de l’élève à cet examen le privera du passage au collège, quelle que soit sa moyenne annuelle dans l’évaluation continue ». Les bons élèves quant à eux ne seront pas exemptés de cette exigence non plus, et les certificats médicaux fournis seront rejetés, ce qui signifie que leur présence est obligatoire. Les parents d’élèves ont d’or et déjà exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact psychologique sur leurs enfants fragiles en raison de leur jeune âge. Certains parents d’élèves se sont demandé dès lors, de l’utilité de cet examen d’évaluation de 4 semaines, si les notes obtenues ne seont pas comptabilisées dans leur moyenne de passage en première année moyenne. D’autres se sont interrogés sur les motivations de cette. Pour eux cela va affecter, sans le moindre doute, l’état d’esprit si fragile des élèves. Les parents des élèves du primaire ont estiméque les responsables du secteur de l’éducation nationale auraient pu limiter le nombre de jours de l’examen à 5 jours, afin de réduire le stress éprouvé par les élèves. Les parents ont considéré le processus d’évaluation comme un supplice et ont décidé de saisir le syndicat et le ministère, pour manifester leur refus de ces conditions.
Sofia Chahine