Lutte contre le terrorisme au Sahel : L’Algérie rejette toute forme d’ingérence étrangère
Le Chef d’Etat-major de l’ANP, le Général Saïd Chanegriha, a réitéré « la volonté de l’Algérie de conférer une nouvelle dynamique aux efforts de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel et le Sahara, en soulignant le rejet par notre pays de toute forme d’ingérence étrangère dans la région, car cette approche s’est avérée être un échec total ».
Le général d’armée Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-major de l’ANP, a loué hier, dans une allocution prononcée au cours de sa visite de travail au Commandement des Forces Terrestres (CFT) à Alger, la teneur du discours donné par le président Tebboune lors du débat de haut niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU où il a rappelé l’engagement indéfectible de l’Algérie pour soutenir ses voisins et les pays africains dans leur lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Le chef de l’Etat avait particulièrement insisté sur l’idée que «l’Algérie a, très tôt, pris conscience des origines, risques et dimensions du phénomène du terrorisme et a averti le monde entier de ses répercussions nuisibles et dévastatrices ». « De l’aveu de tous, l’Algérie a réussi son combat contre le terrorisme et déjoué son projet obscurantiste, grâce à l’exploitation rationnelle de ses capacités et à l’expérience acquise par son peuple durant la glorieuse Révolution de libération», a-t-il poursuivi.
Le président Tebboune avait mentionné que « les faits, passés et présents, ont démontré qu’une lutte rigoureuse et efficace contre ce fléau pernicieux nécessite en permanence la mutualisation et la coordination des efforts aux niveaux national, régional et international, à travers, notamment, la mise en œuvre rigoureuse des résolutions et des outils juridiques des Nations Unies, de l’Union Africaine et des mécanismes bilatéraux et multilatéraux s’y rapportant ».
Dans ce cadre, le Chef d’Etat-major de l’ANP, le Général Saïd Chanegriha, a réitéré « la volonté de l’Algérie de conférer une nouvelle dynamique aux efforts de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel et le Sahara, en soulignant le rejet par notre pays de toute forme d’ingérence étrangère dans la région, car cette approche s’est avérée être un échec total ». « C’est dans ce même sillage que s’inscrit l’initiative de l’Algérie, visant à conférer une nouvelle dynamique aux efforts de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel et le Sahara, approuvée en octobre 2022, par les pays membres du CEMOC, regroupant l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger », a-t-il insisté.
A ce titre, a-t-il poursuivi, ce mécanisme a adopté une stratégie qui tend, au premier chef, à ce que chaque pays se prenne en charge, lui-même, la lutte contre la menace terroriste dans son territoire national, en comptant essentiellement sur ses propres capacités et moyens, tout en s’inscrivant, évidemment, dans une dynamique collective, fondée sur la conjugaison des efforts, la coordination et l’aide mutuelle et qui exclue toute forme d’ingérence étrangère sous le couvert de la lutte antiterroriste, puisque les derniers développements dans la région ont démontré que cette approche est un échec total ». A l’issue de son allocation, le Général d’Armée Saïd Chanegriha a présidé une réunion de travail, en présence des chefs de divisions et des cadres des Forces Terrestres, où il a suivi un exposé exhaustif présenté par le Commandant des Forces Terrestres sur les mesures et dispositions entreprises dans le cadre du programme de préparation des forces au titre de l’année 2022-2023. A cette occasion, M. le Général d’Armée a donné une série d’instructions et d’orientations portant, en somme, sur la nécessité de poursuivre les efforts de préparation au combat des unités et des personnels, conformément aux plans et programmes arrêtés, et de réunir les meilleures conditions de vie et de travail au profit des personnels de manière à leur permettre d’accomplir pleinement leurs missions.
Khider Larbi