Sonatrach renouvelle une convention cadre avec l’Agence spatiale algérienne : Les technologies spatiales au secours de l’amont pétrolier
La Sonatrach compte intensifier son recours aux technologies spatiales à travers des applications susceptibles de lui permettre de réduire les gaz torchés et de son empreinte carbone, mais aussi dans l’amont en exploitant des images satellites des puits en développement.
Le Groupe Sonatrach a en effet renouvelé hier une convention cadre avec l’Agence spatiale algérienne (ASAL) portant sur la mise a disposition des technologies spatiales de l’ASAL au profit de Sonatrach, en plus de la signature de de trois contrats inhérents à diverses prestations de recherche appliquée spatiale réalisées par l’ASAL pour le compte de Sonatrach. La convention cadre signée en 2018 et renouvelée doit définir les modalités de collaboration entre les deux parties pour une utilisation optimale des technologies spatiales et leurs applications dans la conception, l’étude et la mise en oeuvre des projets de développement liés aux différents domaines d’activité de Sonatrach. Para ailleurs deux impliquant l’acquisition d’images satellitaires et l’exploitation des techniques de géodésie spatiale sur les champs en développement ont été signés par le directeur de la division activité « Exploration/Production » de Sonatrach, Mahmoud Djidjeli et le directeur du Centre des applications spatiales de l’ASAL, Ali Hassani. Enfin un contrat d’application concernant l’accompagnement pour la mise en place du système d’estimation des émissions de gaz touchés et de méthane dans le cadre des efforts menés par Sonatrach en matière de baisse de l’empreinte carbone issue de ses activités, a été paraphé par le directeur central HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement) de la compagnie, Abdelkrim Ouamer, et le directeur du Centre des techniques spatiales de l’ASAL, Habib Mahi. Des accords qui vont permettre à la compagnie nationale des hydrocarbures de moderniser ses opérations industrielles dans le but d’optimiser l’exploitation des ressources hydrocarbures « tout en réalisant des gains tangibles en termes de coût et de temps, et ce, grâce aux cartes précises des satellites de nos zones d’activité, des réseaux de transport et d’exploration », a souligné dans sens le P-DG de la Sonatrach, Toufik Hakkar. Celui-estime également que cette convention va connaitre une nouvelle étape à travers « une collaboration fructueuse », permettant de fournir à Sonatrach des données scientifiques de haute qualité dans le cadre des études, du développement et de la mise en oeuvre de ses différentes activités. La convention cadre signée en 2018 comprend aussi les systèmes d’évaluation des gaz torchés et la réduction de l’empreinte carbone, ce qui permet d’évaluer le niveau des gaz torchés avec précision, rappelle M. Hakkar. Pour sa part, le DG de l’ASAL, Azzedine Oussedik, a fait savoir que l’Agence fournit à Sonatrach des images satellitaires de haute précision, élabore des modèles numériques de terrain ou de relief et l’exploitation des techniques de géodésie spatiale. Il a assuré que cette convention était une opportunité pour l’Agence qui s’engage à réaliser des cartes et à soutenir et sécuriser les zones industrielles et les réseaux de transport et d’exploration du pétrole. Il a également Selon M. Oussedik, cette coopération permet de renforcer la souveraineté nationale à travers le soutien local à Sonatrach dans l’analyse, la gestion et la protection de son environnement d’activité.
Chokri Hafed