Économie

Pétrole : Le prix du Sahara Blend monte de près de 7% en juillet

Grâce aux mesures prises par certains pays de l’Opep+ pour stabiliser le marché pétrolier en réduisant l’offre, les cours se sont redressés au cours du mois de juillet dernier. C’est le cas du baril de pétrole algérien, Sahara Blend, ont le cours mensuel moyen a atteint plus de 80 dollars le mois dernier. Selon le dernier rapport mensuel de l’Opep, le cours moyen du baril de pétrole algérien a pris 5,06 dollars en juillet soit une hausse de 6,7% par rapport au moins de juin dernier. Il est passé de 75,23 dollars en juin à 80,29 dollars en juillet. En glissement annuel les cours moyens annuels ont enregistré une baisse de près de 28% en une année. Ils sont passés de 111,72 en juillet 2022 à 80,59 dollars en juillet 2023.

Selon le rapport de l’Opep et plus globalement, les prix du pétrole brut oont été soutenus par des prix à terme plus élevés et des fondamentaux plus solides de l’offre et de la demande physique de pétrole brut.

La valeur du panier Opep a ainsi augmenté en juillet de 5,87 dollars, soit une hausse 7,8 %, pour se fixer à 81,06 dollars le baril.

Le prix du contrat à terme du Brent de l’ICE (Intercontinental Exchange) a augmenté en moyenne de 6,9 %, en juillet, pour s’établir à 80,16 dollars/b, et le WTI (West Texas Intermediate) du NYMEX a augmenté de 5 8,2 %, pour atteindre une moyenne de 76,03 dollars/b. Pour rappel, les cours ont clôturé, vendredi, la semaine de cotation orientés vers la hausse et ce pour la 7e semaine consécutive portés par les prévisions de la demande de but en hausse de l’Agence international de l’énergie .  Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a gagné 0,47% à 86,81 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, a pris 0,44% à 83,19 dollars. L’AIE a revu à la hausse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2023 qui s’achemine vers son « niveau le plus élevé jamais enregistré » pour atteindre 102,2 millions de barils par jour, selon son rapport mensuel publié vendredi. Par ailleurs les cours sont portés par les mesures de limitations de l’offre de l’Opep+.

Neuf membres de l’OPEP+, dont ses deux poids lourds Ryad et Moscou, ont instauré depuis mai des baisses volontaires de production pour un total de 1,6 million de barils/jour. Des coupes par la suite étendues jusqu’à fin 2024.,En parallèle, l’Arabie saoudite a opté pour une nouvelle réduction de production d’un million de barils/jour pour juillet, prolongée jusqu’à août, puis jusqu’à septembre. Moscou s’était pour sa part engagée à baisser ses exportations de 500.000 barils/jour en août, puis de 300.000 barils/jour en septembre.

Samir Benisid

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