L’occupation sioniste continue de massacrer les civils à Ghaza : Guerre d’extermination !
L’occupation sioniste impose depuis quelques jours un siège total à la Bande de Ghaza et mène des raids massifs en ciblant de manière systématique les civils, les structures résidentielles, les hôpitaux et les lieux de culte. Elle affame aussi la population et la prive de médicaments, d’eau et d’énergie. Plus qu’une punition collective, c’est une guerre d’extermination que l’occupation mène contre les Palestiniens en prélude à un projet d’invasion de la Bande de Gaza. Un projet que l’occupation ne cache plus.
La situation devient intenable dans la Bande de Ghaza. Les raids de l’occupation ont plus d’un millier de morts et des milliers de blessés, alors que la population qui est soumise à un siège complet fait face à des pénuries de nourritures et de médicaments tandis que la dernière centrale électrique de la Bande de Ghaza s’est arrêtée faute de carburants. Les Palestiniens sont ainsi privés d’eau, d’énergie et sont plongés dans le noir total, alors que des raids d’une rare brutalité marqués par le ciblage des civils et l’usage d’armes prohibées, bafouant ainsi l’article 4 de la convention de Genève. L’occupation ne fait aucune distinction et mène un massacre organisé qui cible civils, personnel médical et même les employés humanitaires de l’ONU. «
L’aviation israélienne bombarde des habitations, mais aussi une université et des mosquées. Des ambulances ont été ciblées hier provoquant la mort de quatre auxiliaires médicaux du Croissant-Rouge palestinien, selon la Croix-Rouge à Genève. D’après l’ONU, 11 employés de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) ontaussi été tués depuis samedi à Gaza.
Que dire de la situation humanitaire qui empire chaque jour aussi bien dans la bande de Ghaza qu’nn Cisjordanie occupée empire davantage. Selon la ministre palestinienne de la Santé, Mai al-Kaila, les stocks de médicaments dans les hôpitaux encore en activité dans la bande de Ghaza, s’épuisent dangereusement. « La situation est très difficile, les stocks de médicaments s’épuisent dans la bande », a alerté la ministre, dénonçant « la fermeture des accès par les forces d’occupation pour acheminer des convois de médicaments ». La même source a souligné que « plusieurs hôpitaux ont été totalement ou partiellement détruits par les bombardements des forces d’occupation ». Pour le représentant palestinien permanent auprès des Nations unies, Riyad Mansour, la situation humanitaire dans la bande de Ghaza risque de tourner en génocide. « Une déshumanisation aussi flagrante et des tentatives visant à bombarder un peuple pour le soumettre, à utiliser la famine comme méthode de guerre et à éradiquer son existence nationale ne sont rien de moins qu’un génocide », a écrit le diplomate dans une lettre adressée mardi au Conseil de sécurité de l’ONU.
10% de la population déplacés
Mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé en vain l’ouverture d’un couloir humanitaire vers la bande de Ghaza, pour atténuer un tant soit peu la pénurie des médicaments. Le manque de médicaments et de la nourriture dans les quartiers de la bande de Ghaza, ainsi que de l’électricité a poussé, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), quelque 264.000 personnes à se déplacer à l’intérieur de l’enclave palestinienne. « Soit 10% des 2,3 millions d’habitants de Ghaza », a fait savoir Ocha, notant qu’ »avec la poursuite des bombardements (des forces d’occupation), ce nombre devrait encore augmenter ». De son côté, l’ONG Human Rights Watch (HRW), tout en dénonçant la « punition collective » décidée par l’entité sioniste à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Ghaza, en les privant d’électricité, d’eau, de nourriture et de carburant, a mis en garde contre une véritable crise humanitaire.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est dit aussi « profondément inquiet » des difficultés d’accès aux produits alimentaires de base, notamment dans la bande de Ghaza en raison de l’escalade sioniste en cours. Une guerre d’extermination dans laquelle l’Occident et notamment les États-Unis se rendent complices via leur soutien inconditionnel à Israël. Washington a envoyé son plus grand porte-avion, l’USS Ford pour soutenir l’occupation pour mater la résistance palestinienne, alors qu’il prévoit de déplacer un second porte-avions « si nécessaire ».
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a souligné que la concentration de navires américains en Méditerranée n’aidera pas à régler le conflit en Palestine. Il a souligné hier que la position de la Russie est bien connue des parties au conflit israélo-palestinien: elle préconise l’application des décisions de l’Onu et la création d’un État palestinien.
Au moins 1.078 Palestiniens sont tombés en martyrs et 5.314 autres ont été blessés depuis le début de l’attaque sioniste, samedi, contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, a rapporté hier l’agence de presse palestinienne (Wafa). La brutalité de l’occupation n’a cependant pas entamé la détermination de la résistance palestinienne laquelle a lancé hier des roquettes sur Askalane, Tel Aviv et sur l’aéroport Ben Gourian.
Lyes Saïdi