Le ministère des Finances affiche de l’optimisme pour les trois prochaines années : Des indicateurs économiques au vert
Le ministre des Finances affiche de l’optimisme quant aux perspectives de l’économie nationale à l’horizon 2026, soulignant que les performances enregistrées au cours des deux dernières années « témoignent de la résilience de l’économie nationale.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a souligné dimanche lors d’une réunion du Haut comité d’évaluation et d’alerte des risques budgétaires, qu’il a présidée, les résultats « encourageants » enregistrés par l’économie nationale au cours des deux dernières années. Selon un communiqué du ministère des Finances qui a sanctionné les travaux de la réunion et qi a porté sur des points stratégiques, notamment l’évolution de l’économie nationale sur la période 2022-2023, les perspectives pour 2024-2026, la trésorerie de l’Etat et la dette publique, le premier argentier du pays a affiché de l’optimisme. Le ministre a souligné les résultats « encourageants » de l’économie nationale sur la période 2022-2023, et a exprimé son « optimisme » pour les perspectives pour 2024-2026. Il explique que « ces avancées témoignent de la résilience de notre économie et de l’efficacité des politiques financières mises en œuvre ». Des examens approfondis ont été,également, consacrés à la soutenabilité de la dette publique, aux risques budgétaires liés aux entreprises et établissements publics, ainsi qu’à la situation financière des caisses de sécurité sociale (CNAS, CNR) et des collectivités locales. A ce sujet, le ministre a affirmé que « la transparence, la vigilance et la prévision sont au cœur de l’approche envers les risques budgétaires pour les identifier et les anticiper ». Notons que selon les prévisions du ministère des Finances lesquels ont motivé le cadrage macroéconomique et budgétaire de la loi de finances 2024, le taux de croissance devrait atteindre 4,2% cette année. La croissance économique devrait ainsi atteindre +3,9% en 2025 et +4% en 2026. Les recettes d’exportations de biens seraient de l’ordre de 49,8 milliards de dollars en 2024 avant d’atteindre 50,3 milliards USD et 51,6 milliards USD, respectivement en 2025 et 2026, selon les mêmes prévisions, tandis que les importations, quant à elles, atteindraient les 43,5 milliards USD en 2024, puis 47,4 milliards USD en 2025 et 47,4 milliards USD en 2026. La balance commerciale devrait ainsi être excédentaire entre 2024 et 2026, en atteignant, selon les prévisions du texte, 6,3 milliards USD d’excédent en 2024, puis 2,9 milliards USD en 2025 et 4,2 milliards USD en 2026, selon le même cadrage.
Notons que la réunion du Haut comité d’évaluation et d’alerte des risques budgétaires instaurée dans le cadre de la loi organique n 18-15 du 2 septembre 2018, vise à anticiper et évaluer les risques budgétaires potentiels impactant les finances publiques, rappelle le ministère des Finances, ajoutant que conformément aux missions définies par l’arrêté du 8 juin 2021, le Haut Comité œuvre dans des domaines clés tels que les aspects macroéconomiques, la dette publique, le financement des systèmes de sécurité sociale, les participations de l’Etat dans diverses entités, et les finances des collectivités locales. La réunion a abordé, également, les risques budgétaires associés aux changements climatiques, reflétant ainsi l’engagement du Haut Comité envers une gestio n financière globale et résiliente. Cette réunion marque « une étape importante dans le suivi attentif des risques budgétaires, démontrant la volonté du Haut Comité à garantir la stabilité et la pérennité des finances publiques conformément aux orientations de la réforme budgétaire en cours », selon le ministère.
Sabrina Aziouez