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Plus de 35.000 Palestiniens tués depuis le début de l’agression : Les bombardements israéliens s’intensifient

Au moment où l’occupation israélienne élargit son attaque contre Rafah, où sont parqués 1,5 million de Palestiniens au Sud de Ghaza, celle-ci intensifie les bombardements dans les autres zones de l’enclave. Aucun lieu n’est plus sûr à Ghaza.  Les frappes et les opérations au sol meurtrières sionistes ne connaissent pas de répit dans la bande de Ghaza assiégée et menacée de famine, plus de sept mois après le début de l’agression qui a coûté la vie à plus de 35.000 Palestiniens.

En effet, les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué hier que le bilan de l’agression génocidaire sioniste s’est alourdi à 35.034 martyrs et 78.755 blessés, depuis le 7 octobre dernier. Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 8 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 63 martyrs et 114 blessés.

supplémentaires ont été recensés à Gaza, a indiqué le ministère de la Santé du Hamas. Un hôpital de Rafah a annoncé avoir reçu les corps de 18 personnes.  Par ailleurs, plusieurs Palestiniens ont été tués et d’autres blessés dans une série de raids israéliens visant le centre de l’enclave, tandis que des avions de chasse ont lancé plus de 100 raids sur le camp et la ville de Jabalia, suivis d’un déplacement massif de milliers de Palestiniens du Nord de la bande vers l’ouest de la ville de Ghaza. Samedi soir, la Défense civile de la bande de Gaza a signalé un bilan de morts et de blessés lors d’une série de raids de l’occupation sur la bande, rendant difficile leur accès en raison de l’intensité des tirs.  »À la lumière de l’intensification des attaques par les forces d’occupation israéliennes contre des maisons de civiles dans les zones du nord de la bande de Gaza, il est devenu très difficile de secourir les blessés et de récupérer les corps des victimes », a regretté Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile dans la bande de Ghaza, dans un communiqué.

Samedi, l’armée d’occupation a étendu ses attaques terrestres et aériennes simultanément dans tous les gouvernorats de la bande de Gaza après avoir ordonné à la population d’évacuer plusieurs zones du nord de la bande de Ghaza et du centre de la ville de Rafah (sud). Les forces d’occupation ont fait également incursion au sud de la bande de Ghaza et à l’est de Khan Younès (sud) et mené une série de raids intenses, faisant des dizaines de morts et de blessés dans diverses zones de la bande de Gaza. C’est dans ce contexte que le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk a averti qu’une offensive sioniste d’ampleur contre la ville de Rafah « ne peut avoir lieu », car elle contreviendrait au droit international humanitaire. « Les derniers ordres d’évacuation affectent près d’un million de personnes à Rafah. Où doivent-elles aller maintenant? Il n’y a pas d’endroit sûr à Ghaza! », a déclaré M. Türk, dans un communiqué, relayé par des médias. « Ces gens épuisés, affamés, qui pour beaucoup ont déjà été déplacés à plusieurs reprises, n’ont aucune bonne option », ajoute le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, en estimant qu’une offensive à grande échelle aurait « un impact catastrophique » avec « la possibilité de nouveaux crimes atroces ».

La rétractation de Biden

Le SG de l’ONU a de nouveau appelé à un cessez-le-feu au moment où le président américain Joe Biden a fait une déclaration dans laquelle il a conditionné un cessez-le feu immédiat par la libération des otages. Une déclaration que le mouvement de résistance palestinien Hamas a qualifié de « rétraction » par rapport aux résultats du dernier round de négociations tenues au Caire. Dénonçant cette position, le mouvement Hamas a rappelé avoir fait preuve tout au long des négociations de la souplesse nécessaire pour parvenir à un accord. Le mouvement souligne par ailleurs que l’escalade sanguinaire de l’entité sioniste dans les différentes régions de la bande de Ghaza confirme la volonté de l’occupant de poursuivre la guerre génocidaire contre l’enclave palestinienne. Le Hamas affirme, en outre, que « la position de Biden confirme le parti pris américain pour la politique criminelle menée par le gouvernement nazi-sioniste » tout en « poursuivant son soutien militaire à la guerre d’extermination » menée contre le peuple palestinien.

Hocine Fadheli

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