Fournitures scolaires: Un boom des investissements qui pousse les prix à la baisse
La filière de la fabrication des fournitures scolaires connaît une hausse notable des investissements ces dernières années, grâce aux réformes du cadre d’investissement et à l’amélioration du climat des affaires. Cette dynamique a permis d’accroître la part de la production locale sur le marché national et d’atteindre l’autosuffisance dans certains produits. Selon le ministère du Commerce, le nombre de producteurs locaux est passé à 66, assurant une part de 15 à 20% du marché national des fournitures scolaires. L’abondance des produits a permis une baisse des prix d’environ 20% par rapport à l’année précédente.
Enfin, pas moins de 182 manifestations économiques de vente de fournitures scolaires ont été lancées à l’échelle nationale, avec la participation d’environ 1.600 opérateurs économiques. Selon les opérateurs économiques du secteur, interrogés par l’APS, la politique de régulation des importations a également favorisé le développement de la production locale pour répondre à la demande du marché national. La part des produits nationaux dans l’offre globale a considérablement augmenté, représentant désormais plus de la moitié des stocks pour certaines entreprises. L’analyse du marché révèle que les produits nationaux couvrent entièrement les besoins pour plusieurs articles, tels que les règles et les ardoises. La production locale progresse également pour les cartables, sacs à dos et trousses scolaires, ainsi que pour d’autres produits comme le papier millimétré, la pâte à modeler, les stylos et les cahiers. Le dynamisme du secteur industriel a encouragé les entreprises à intensifier leurs efforts pour répondre aux besoins nationaux et à se tourner vers l’exportation. Certaines sociétés ont déjà commencé à exporter vers plusieurs pays africains. Les facilités accordées au secteur ont permis aux opérateurs d’étendre leurs activités, entraînant un excédent de production pour les cahiers scolaires. Les entreprises visent à augmenter leurs capacités de production pour répondre à la demande locale et se tourner vers l’exportation.
Chokri Hafed
