NASA : Des parcs nationaux algériens immortalisés sur Mars !
Et si nos parcs nationaux avaient désormais leurs lettres de noblesse extraterrestres ? C’est l’incroyable histoire que nous raconte aujourd’hui Noureddine Melikechi, physicien algérien qui a réussi l’exploit d’inscrire le Tassili N’Ajjer, le Djurdjura et le Ghoufi sur la carte de Mars !
Ces paysages grandioses qui ont bercé l’histoire de l’Algérie sont aujourd’hui immortalisés sur la planète rouge. Une reconnaissance qui dépasse largement les frontières terrestres et qui fait résonner notre patrimoine dans l’immensité cosmique. « Nos parcs nationaux sont bien plus que des espaces naturels, ils racontent notre histoire », affirme le Professeur Melikechi. Et il a diablement raison. Le Tassili N’Ajjer, avec ses gravures rupestres millénaires, le Djurdjura et ses sommets escarpés, le Ghoufi et ses paysages à couper le souffle, deviennent ainsi des ambassadeurs de notre biodiversité à l’échelle de l’univers. Cette aventure scientifique doit beaucoup aux missions Curiosity et Perseverance de la NASA. Ces rovers, véritables explorateurs robotiques, ont ouvert la voie à cette reconnaissance internationale. Noureddine Melikechi , spécialiste en spectroscopie laser atomique et moléculaire a tenu également à remercier les équipes scientifiques impliquées dans les deux missions martiennes de la NASA, ajoutant « que par leur travail et appui, et celui de Jeffrey Schroeder du Jet Propulsion Laboratory, le patrimoine naturel algérien rayonne aujourd’hui dans l’univers. » De son côté, l’ambassadeur de l’Algérie aux Etats-Unis, Sabri Boukadoum, a exprimé son admiration pour cette réalisation exceptionnelle. « Cette reconnaissance, inscrivant nos parcs nationaux sur la carte martienne, est une immense source de fierté pour l’Algérie. Elle symbolise non seulement la richesse et la diversité de nos paysages, mais aussi notre héritage culturel, un héritage à préserver et à célébrer », a-t-il affirmé. Ce moment historique nous rappelle l’importance cruciale de préserver nos paysages et notre biodiversité. Il invite chaque citoyen, en Algérie comme ailleurs, à redécouvrir ces joyaux naturels et à les protéger pour les générations futures.
Au-delà de l’exploit scientifique, c’est un message universel qui se dessine : la préservation de notre environnement n’a pas de limites. Nos paysages, nos écosystèmes ont une valeur qui dépasse nos frontières terrestres, ils sont un patrimoine de l’humanité. Cette histoire nous invite à redécouvrir nos trésors naturels. Le Tassili N’Ajjer, avec ses peintures rupestres qui racontent des millénaires d’histoire humaine, le Djurdjura et ses forêts de cèdres, le Ghoufi et ses gorges spectaculaires : autant de joyaux à protéger. L’inclusion de nos parcs sur une carte martienne, c’est un peu comme une invitation au voyage, une célébration de la curiosité humaine. La science nous rappelle que nos racines peuvent s’étendre bien au-delà de ce que nous imaginons. Alors, la prochaine fois que vous lèverez les yeux vers le ciel et apercevrez Mars, pensez à nos parcs nationaux. Ils sont là-haut, témoins silencieux de notre histoire, ambassadeurs de notre beauté. Une histoire qui nous rappelle que l’Algérie n’est pas seulement un pays, mais un monde à découvrir. Un monde qui, aujourd’hui, voyage jusqu’aux étoiles. Salim Amokrane