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L’entité sioniste impose un blocus à Ghaza et interdit l’entrée de l’aide humanitaire

L’Afrique du Sud a dénoncé avec une force particulière l’utilisation de la famine comme arme de guerre par l’entité sioniste, bloquant depuis dimanche l’aide humanitaire à Ghaza. Dans un communiqué officiel de son ministère des Affaires étrangères, Pretoria condamne fermement le refus d’autoriser l’entrée de nourriture alors que les 2,4 millions d’habitants assiégés ont un besoin urgent de nourriture, d’abris et de fournitures médicales. Cette dénonciation s’inscrit dans la continuité de la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice. Parallèlement, l’Afrique du Sud a également condamné les agressions militaires sionistes en cours dans la ville de Jénine en Cisjordanie occupée, les qualifiant de « dangereuse escalade ». L’intervention sud-africaine souligne également la violation continue de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie par les frappes aériennes sionistes intensifiées ces derniers jours. L’agression génocidaire sioniste menée contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023 a causé un bilan humain catastrophique de 48 405 martyrs et 111 835 blessés. L’Organisation mondiale de la santé a révélé qu’entre 12 000 et 14 000 habitants de Ghaza doivent être évacués pour des raisons médicales. Une première opération a permis le transfert de 29 enfants en Jordanie, principalement pour des soins traumatologiques, oncologiques et ophtalmologiques. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné qu’il s’agissait de la première évacuation médicale vers la Jordanie depuis le cessez-le-feu. L’UNRWA a lancé un appel à une solidarité internationale continue, soulignant la nécessité de permettre à la population de Ghaza de reconstruire sa vie après près de 16 mois d’agression génocidaire. En Cisjordanie, l’agression contre Jénine se poursuit pour le 44e jour consécutif. Les forces d’occupation continuent d’envoyer des renforts militaires, stationnant des véhicules devant l’hôpital gouvernemental et déployant des chars autour du camp. Les équipes de presse locales et internationales sont empêchées d’entrer dans le camp de Jénine pour observer la destruction et la dévastation. Depuis le début de l’agression contre Jénine, l’armée a déplacé près de 20 000 habitants, détruit complètement 120 maisons et partiellement endommagé plusieurs dizaines d’autres. Elle a mené 336 raids, perquisitions et enquêtes sur le terrain, avec près de 15 bombardements par drone. L’agression a causé 30 martyrs et de nombreux blessés. Le directeur du département des relations publiques de la municipalité de Jénine, Bashir Matahin, a souligné que l’armée sioniste avait délibérément détruit tous les aspects de la vie dans le camp, ne permettant aux équipes municipales de pénétrer qu’à une distance de seulement 10 mètres. La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture, Alice Jill Edwards, a affirmé que l’administration sioniste a infligé aux détenus palestiniens, en particulier ceux arrêtés depuis le 7 octobre 2023, tous les traitements inhumains et dégradants, faisant fi des lois et chartes onusiennes protégeant les détenus. Edwards a présenté son rapport mardi soir lors de la 58ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, soulignant que ses services s’attelaient à documenter tous les témoignages des détenus palestiniens victimes de mauvais traitements. 9 500 Palestiniens sont détenus dans les geôles sionistes, parmi lesquels 350 enfants et 21 femmes. Ce nombre a considérablement augmenté par rapport aux 5 250 détenus avant le début de l’agression.  Au Liban, Amnesty International a appelé à une enquête sur les attaques contre le secteur de la santé. L’ONG a documenté quatre attaques contre des établissements et véhicules de santé à Beyrouth et dans le sud du Liban entre le 3 et le 9 octobre 2024, qui ont tué 19 travailleurs de la santé et blessé 11 autres. Selon le ministre libanais de la Santé Firass Abiad, 67 hôpitaux ont été attaqués, dont 40 directement visés, causant 16 morts. Il a également relevé 238 attaques sur des organisations de secouristes, faisant 206 morts, et 256 véhicules d’urgence ciblés. Un envoyé spécial de l’ONU, Geir Pedersen, a condamné les escalades militaires en Syrie, y compris les frappes aériennes, appelant à mettre fin aux violations et à s’abstenir d’exacerber le conflit. Pedersen a souligné que de telles actions risquent de déstabiliser davantage une situation fragile et d’accroître les tensions régionales. Il est resté profondément préoccupé par les violations continues de l’Accord du 31 mai 1974 et a exhorté toutes les parties à respecter la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie.

Lyes Saïdi

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