Ghaza: L’entité sioniste intensifie ses massacres contre les centres de distribution de l’aide
Les forces d’occupation sionistes ont perpétré lundi de nouveaux massacres contre des civils palestiniens attendant de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, faisant au moins 23 martyrs en une seule journée. Ces attaques délibérées contre les points de distribution d’aide s’inscrivent dans la stratégie génocidaire menée par l’entité sioniste depuis octobre 2023, transformant l’assistance humanitaire en pièges mortels pour une population affamée.
Dans le quartier de Zeitoun, au sud de la ville de Ghaza, dix Palestiniens sont tombés en martyrs lorsque des avions de combat sionistes ont bombardé un centre de distribution d’aide humanitaire. Cette attaque matinale a une fois de plus démontré la volonté délibérée de l’occupant de priver la population palestinienne de toute assistance vitale. Quelques heures plus tard, treize autres Palestiniens ont été massacrés et des dizaines blessés, dont certains grièvement, lors de bombardements menés contre des personnes attendant de l’aide humanitaire à Khan Younis, au sud de la bande de Ghaza, selon les sources médicales du complexe Nasser.
Ces massacres s’ajoutent au bilan dramatique établi par les rapports de l’ONU, qui font état de plus de 550 citoyens palestiniens tombés en martyrs sous les tirs de l’armée sioniste alors qu’ils tentaient simplement de se procurer de la nourriture aux points de distribution d’aide dans la bande de Ghaza. Depuis la mise en place du plan d’aide américano-sioniste à la fin du mois dernier, ces centres se sont transformés en véritables pièges mortels, sans compter les atteintes délibérées à la dignité des citoyens et les déplacements forcés dans un contexte humanitaire catastrophique.
La situation humanitaire à Ghaza a atteint un niveau critique depuis que l’entité sioniste impose un blocus humanitaire étouffant depuis le 2 mars dernier, empêchant l’entrée de toute aide humanitaire dans l’enclave palestinienne où la population est désormais menacée de famine. L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine a souligné de nouveau l’urgence d’un cessez-le-feu et de la levée du siège dans la bande de Ghaza. Juliette Touma, porte-parole de l’UNRWA, a rappelé que l’organisme était interdit par l’occupant sioniste et qu’il n’était plus autorisé à acheminer de fournitures depuis le 2 mars, soit plus de quatre mois. Elle a insisté qu’un cessez-le-feu et la levée du siège sont nécessaires de toute urgence pour éviter une nouvelle catastrophe à Ghaza.
L’UNRWA subit depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza toutes sortes de pressions de la part de l’entité sioniste, qui lui interdit désormais de poursuivre son travail humanitaire dans les territoires palestiniens occupés. Cette obstruction systématique de l’aide humanitaire constitue une violation flagrante du droit international et participe de la stratégie génocidaire menée contre le peuple palestinien.
Parallèlement, la mobilisation internationale commence à porter ses fruits avec des initiatives de désinvestissement significatives. Le principal fonds de pension de Norvège KLP a annoncé s’être désengagé des groupes américain Oshkosh Corporation et allemand thyssenkrupp, accusés de fournir à l’armée sioniste des armements utilisés dans la bande de Ghaza. Le fonds reproche à Oshkosh Corporation de continuer à vendre des camions que l’armée sioniste transforme en véhicules blindés de transport de troupes, et à thyssenkrupp d’avoir convenu de livrer des corvettes et des sous-marins à la marine sioniste. Kiran Aziz, responsable des investissements responsables au sein de KLP, a souligné qu’il incombe aux entreprises une obligation de diligence afin d’éviter de contribuer à des violations des droits humains fondamentaux et du droit humanitaire.
Aux États-Unis, des militants pro-palestiniens ont manifesté à Chicago appelant le Congrès américain à l’arrêt de l’aide à l’entité sioniste et à un embargo immédiat sur les armes. Les manifestants ont marché le long de la célèbre Michigan Avenue, scandant l’arrêt de toute aide américaine et réclamant un embargo immédiat sur les armes. Cette mobilisation intervient dans un contexte de colère croissante de l’opinion publique face au soutien militaire américain continu à l’entité sioniste, malgré les crimes de guerre commis contre les Palestiniens.
L’agression génocidaire sioniste qui se poursuit dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023 a fait selon le dernier bilan 56.531 martyrs, dont une majorité d’enfants et de femmes, et 133.642 blessés, alors que des milliers de victimes sont encore portées disparues. Plus de 11.000 personnes sont portées disparues, sans compter les centaines de milliers de personnes déplacées et la famine qui a coûté la vie à des dizaines de personnes, notamment des enfants.
L.S.
