Culture

Recherche archéologique : Les centres nationaux mobilisés pour valoriser le patrimoine

Sous l’impulsion du ministère de la Culture et des Arts, les efforts de recherche archéologique s’intensifient. 

Le ministre de la Culture et des Arts Zouhir Ballalou a présidé récemment une session de travail élargie dédiée à l’évaluation des résultats de recherche archéologique menée par les institutions spécialisées du secteur. Cette réunion stratégique témoigne de l’engagement continu des autorités dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel national et africain. L’évaluation a porté principalement sur les travaux réalisés par deux institutions phares : le Centre national de recherches en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH) et le Centre régional de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel d’Afrique (CRESPAF), ce dernier étant un centre de catégorie 2 de l’UNESCO spécialisé dans le patrimoine culturel immatériel africain. La présence d’experts, de responsables institutionnels et de cadres ministériels lors de cette rencontre souligne l’importance accordée à cette démarche d’évaluation systématique.

Les discussions ont permis de dresser un bilan complet des travaux de recherche menés sur l’ensemble du territoire national, tant sur le plan scientifique que pratique. L’accent a été mis sur les activités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, domaine dans lequel l’Algérie assume un rôle de leadership aux niveaux national et continental. Cette approche s’inscrit dans une vision globale qui reconnaît l’interconnexion entre les différentes formes de patrimoine culturel et leur contribution à l’identité collective.

Le ministre a souligné le rôle stratégique de ces deux centres dans la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel algérien et africain. Il a appelé à l’élaboration d’une feuille de route claire visant à renforcer la recherche archéologique tout en favorisant l’implication active des chercheurs et archéologues dans les divers projets de recherche et opérations de fouilles L’intégration des technologies avancées constitue un axe prioritaire de cette stratégie de modernisation. L’utilisation d’outils technologiques de pointe permettra d’enrichir considérablement le patrimoine archéologique national tout en améliorant la précision et l’efficacité des recherches. Cette approche technologique s’accompagne d’un renforcement des mécanismes de coopération entre les différents acteurs nationaux et internationaux, favorisant ainsi les échanges d’expertise et le partage des bonnes pratiques.

Le ministre a également insisté sur la nécessité de publier régulièrement des rapports de recherche reflétant fidèlement les réalisations et les défis rencontrés. Cette exigence de transparence vise à assurer un suivi rigoureux des efforts déployés et à évaluer efficacement la rentabilité du travail de recherche, permettant ainsi d’ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus.

L’engagement de l’Algérie en faveur de la recherche scientifique se concrétise notamment par l’octroi, au cours de cette année, de 41 autorisations ministérielles pour la recherche archéologique au profit d’équipes de recherche nationales et internationales. Cette politique d’ouverture témoigne de la volonté des autorités de promouvoir la coopération internationale dans le domaine de l’étude du patrimoine culturel, tout en maintenant un contrôle rigoureux sur les activités de recherche menées sur le territoire national. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la nouvelle stratégie adoptée par le ministère, qui vise à promouvoir la recherche archéologique en tant qu’outil central de préservation de la mémoire nationale et de sauvegarde de l’identité culturelle.

Mohand Seghir

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