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40 nouveaux martyrs en 24 heures : L’occupation sioniste intensifie son génocide à Ghaza

La machine de guerre sioniste a poursuivi dimanche son carnage systématique contre la population palestinienne de Ghaza, faisant au moins 40 nouveaux martyrs en une seule journée, portant le bilan officiel à 60.839 morts et 149.588 blessés depuis le début de cette agression génocidaire le 7 octobre 2023. 

Cette escalade meurtrière intervient alors que l’entité occupante intensifie délibérément l’utilisation de la famine comme arme de guerre collective contre deux millions de Palestiniens assiégés. Parmi les victimes de cette journée sanglante, 18 Palestiniens sont tombés en martyrs dans diverses zones de l’enclave, dont 13 alors qu’ils attendaient désespérément des distributions d’aide alimentaire, révélant la stratégie criminelle consistant à cibler systématiquement les civils cherchant à survivre. Neuf d’entre eux ont été abattus près de centres de distribution d’aide au nord de Rafah, transformant l’espoir de survie en piège mortel. Cette tactique barbare s’inscrit dans une logique d’extermination qui vise à briser l’esprit de résistance du peuple palestinien en rendant la simple quête de nourriture synonyme de mort certaine. L’horreur s’est également abattue sur le quartier d’Al-Amal à l’ouest de Khan Younès, où l’aviation sioniste a bombardé une école abritant des personnes déplacées, tuant deux Palestiniens et en blessant plusieurs autres. Cette attaque contre un lieu supposé offrir refuge aux victimes de l’épuration ethnique en cours illustre parfaitement la nature génocidaire de cette agression, qui ne distingue plus entre civils et combattants, entre enfants et adultes, entre lieux de culte et abris de fortune. La crise humanitaire a franchi un nouveau seuil d’horreur avec l’annonce de six nouveaux décès par famine et malnutrition en 24 heures, tous des adultes, portant le nombre total de victimes de cette arme de destruction massive à 175 personnes, dont 93 enfants. Ces chiffres glaçants témoignent de l’efficacité redoutable du blocus total imposé par les forces d’occupation depuis le 2 mars dernier, transformant Ghaza en un laboratoire à ciel ouvert pour tester les limites de l’endurance humaine face à la privation organisée. Philippe Lazzarini, Commissaire général de l’UNRWA, a dénoncé avec une rare véhémence cette stratégie délibérée, expliquant que la marginalisation de son agence n’a « rien à voir avec les allégations de détournement de l’aide » mais constitue « une mesure délibérée visant à exercer une pression collective et à punir les Palestiniens simplement parce qu’ils vivent à Ghaza ». Ses révélations sur les 6.000 camions d’aide humanitaire bloqués aux frontières de l’enclave démontrent que la famine qui ravage Ghaza résulte d’une politique criminelle consciemment orchestrée plutôt que d’une pénurie réelle de ressources.

Parallèlement à cette guerre d’extermination, l’entité sioniste poursuit sa campagne de judaïsation d’Al-Qods en organisant l’invasion massive de l’esplanade d’Al-Aqsa par plus de 3.000 colons fanatiques. Cette profanation du troisième lieu saint de l’Islam, orchestrée sous prétexte de commémorer « l’anniversaire de la destruction du temple », s’accompagne de rituels talmudiques, de danses provocatrices et de cris de haine qui résonnent dans l’enceinte sacrée comme autant de défis lancés à l’ensemble du monde musulman.

La communauté internationale commence néanmoins à réagir face à l’ampleur de ces crimes contre l’humanité. Le Canada a réaffirmé sa décision de suspendre toute exportation d’équipements militaires vers l’entité sioniste, la ministre des Affaires étrangères Anita Anand précisant qu’Ottawa « a adopté une position claire et sans ambiguïté » en gelant tous les permis qui pourraient alimenter la machine de guerre génocidaire. Cette position courageuse contraste avec la complicité honteuse d’autres puissances occidentales qui continuent d’armer les bourreaux du peuple palestinien.

Les Parlements arabe et latino-américain ont uni leurs voix lors de la 6e Conférence mondiale des présidents de parlement à Genève pour exiger « une action internationale sérieuse » et un « arrêt immédiat et durable des crimes de l’occupation sioniste ». Cette convergence des peuples du Sud global autour de la cause palestinienne témoigne de l’isolement croissant de l’entité coloniale et de ses parrains impérialistes face à l’indignation universelle que suscite ce génocide diffusé en temps réel.

Le gouvernement palestinien, depuis Ramallah occupée, a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle « accentue la pression sur l’entité sioniste afin de rouvrir pleinement les passages frontaliers vers Ghaza », soulignant que « les niveaux d’insécurité alimentaire dans la bande de Ghaza ont atteint 100% ». Cette situation d’urgence absolue exige une mobilisation internationale immédiate pour briser le blocus criminel et permettre l’acheminement massif d’aide humanitaire.

Lyes Saïdi

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