Exploitation de la mine de zinc et plomb de Béjaïa : Sonarem lance le processus d’indemnisation
Le complexe Sonarem franchit une étape décisive dans la concrétisation du projet minier d’Amizour Tala Hamza avec l’ouverture officielle des négociations d’indemnisation des habitants du village Aït Bouzid concernés par l’expropriation. Le président-directeur général de Sonarem, Belkacem Soltani, a en effet reçu les représentants des citoyens en présence du député de l’Assemblée populaire nationale pour la wilaya de Béjaïa, Massinissa Ouari, et des cadres du complexe pour discuter des mécanismes d’indemnisation possibles et faciliter le lancement du projet dans les plus brefs délais, a annoncé marché un communiqué du groupe minier. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du rattrapage du retard enregistré dans le rythme de réalisation, particulièrement après l’entrée du projet dans une nouvelle phase suite à la conclusion de partenariats stratégiques avec des partenaires internationaux de Chine et d’Australie, via la société mixte « Béjaïa Zinc et Plomb » détentrice de la licence d’exploitation. Le projet représente l’une des 12 plus grandes mines au monde avec une réserve dépassant 24 millions de tonnes annuelles, et son exploitation se fera selon des technologies propres et avancées, renforçant ainsi la position de l’Algérie comme acteur pivot sur le marché mondial du zinc et du plomb. Les représentants des citoyens ont renouvelé leur soutien à ce projet structurel, notamment au regard des efforts sérieux déployés par le complexe pour contribuer à offrir des indemnisations équitables, exprimant leur confiance dans l’engagement du complexe à garantir leurs droits et confirmant leur implication positive dans la réussite de ce projet national. La réunion a abouti à un consensus sur le contenu du procès-verbal qui sera signé ultérieurement à la demande des représentants des citoyens afin de poursuivre les consultations localement avec les habitants du village Le complexe Sonarem exprime dans son communiqué « sa confiance dans le fait que cette démarche consultative permettra de renforcer les consensus réalisés et ouvrira la voie à la mise en œuvre de la feuille de route convenue sur le terrain, au service des intérêts des habitants et accélérant la concrétisation de ce projet stratégique. L’initiative marque un tournant dans la gestion des grands projets miniers en Algérie où la dimension sociale devient désormais partie intégrante de la stratégie industrielle ». Le projet d’Amizour Tala Hamza s’impose comme un vecteur de développement économique majeur pour la région de Béjaïa, promettant de créer des emplois directs et indirects tout en positionnant l’Algérie sur l’échiquier mondial des métaux non ferreux. Les technologies propres et avancées retenues pour l’exploitation garantissent le respect des standards environnementaux internationaux, répondant ainsi aux préoccupations écologiques des communautés locales.
Salim Amokrane