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Ghaza : 28 enfants tués quotidiennement 

L’UNICEF révèle l’ampleur du massacre pendant que l’aide humanitaire devient un piège mortel pour les civils affamés

La machine de mort sioniste poursuit son œuvre génocidaire à Ghaza avec une régularité macabre : 28 enfants palestiniens périssent chaque jour sous les bombardements et la famine orchestrée, révèle l’UNICEF dans un communiqué accablant pour la communauté internationale. 

Cette statistique glaçante illustre l’ampleur d’un massacre systématique qui se déroule sous les yeux du monde depuis octobre 2023, transformant l’enclave palestinienne en un immense cimetière à ciel ouvert. Le bilan officiel s’alourdit inexorablement : 61.020 martyrs et 150.671 blessés selon les autorités sanitaires palestiniennes, qui comptabilisent 52 nouveaux martyrs et 352 blessés supplémentaires ces dernières 24 heures. Cette comptabilité macabre ne reflète qu’une partie de la réalité, de nombreux corps demeurant ensevelis sous les décombres des habitations pulvérisées par l’aviation sioniste. L’UNICEF souligne que les enfants Ghazaouis « sont menacés de mort à cause des bombardements, de la malnutrition, de la faim et du manque d’aide et de services essentiels », réclamant désespérément « un cessez-le-feu, immédiatement ». L’aide humanitaire, censée sauver des vies, s’est muée en piège mortel orchestré par l’occupant sioniste. Depuis mai dernier, 1.500 Palestiniens ont trouvé la mort en tentant simplement de se procurer de la nourriture, ciblés délibérément par l’armée d’occupation près des points de distribution. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU dénonce ce « mécanisme de distribution » sioniste, qualifié de « piège mortel » pour des civils confrontés à la famine. 

Le système humanitaire international subit lui-même les assauts de l’entité sioniste. Omar Isleem, membre du personnel du Croissant-Rouge palestinien, a été assassiné dimanche lors d’une frappe contre le siège de l’organisation à Khan Younès, portant à 51 le nombre de membres et volontaires de la Société du Croissant-Rouge palestinien tombés en martyrs, dont 31 portaient l’emblème qui aurait dû garantir leur protection selon le droit international humanitaire. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge dénonce ces attaques répétées contre des installations clairement marquées, témoignant du mépris sioniste pour les conventions internationales.

L’UNRWA, bouée de sauvetage historique des réfugiés palestiniens, fait l’objet d’une campagne de destruction systématique. Son Commissaire général Philippe Lazzarini accuse l’entité sioniste de tentatives délibérées de remplacer le système onusien par une institution motivée par des considérations politiques. Empêchée d’acheminer l’aide pendant cinq mois, l’agence voit sa marginalisation orchestrée non pour lutter contre un hypothétique « détournement », mais comme « mesure délibérée visant à exercer une pression collective et à punir les Palestiniens simplement parce qu’ils vivent à Ghaza ». Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU confirme que l’aide acheminée représente « moins de la moitié des besoins réels », résultat direct des « restrictions imposées par l’entité sioniste sur tous les postes-frontières ». 

Lyes Saïdi

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