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Les premiers Jeux scolaires africains : Un pari réussi !

L’Algérie peut être fière. Après dix jours d’une compétition intense et passionnante, les premiers Jeux scolaires africains se sont achevés mardi soir dans l’écrin du stade du 19-Mai 1956 d’Annaba, laissant derrière eux le souvenir d’une organisation exemplaire et d’un événement historique qui marquera durablement le paysage sportif continental. 

Cette première édition, placée sous le haut patronage du président de la République Abdelmadjid Tebboune, restera gravée dans les mémoires comme le point de départ d’une nouvelle ère pour le sport scolaire africain. Du 26 juillet au 5 août, les wilayas d’Annaba, Constantine, Sétif et Skikda ont vibré au rythme de cette manifestation d’envergure qui a rassemblé pas moins de 2 700 jeunes athlètes venus de 50 pays du continent. Un chiffre qui témoigne de l’engouement suscité par cette initiative et de la confiance accordée à l’Algérie pour organiser un événement de cette ampleur. Ces jeunes sportifs, âgés de 14 à 17 ans, ont offert des moments de pure émotion et révélé des talents prometteurs qui feront sans doute parler d’eux dans les années à venir. La cérémonie de clôture, organisée en grandes pompes au stade d’Annaba, a réuni tout le gratin du sport africain et national. En présence des ministres des Sports Walid Sadi, de la Jeunesse Mustapha Hidaoui et de l’Éducation nationale Mohamed Seghir Sadaoui, ainsi que du président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique Mustapha Berraf, cette soirée festive a célébré le succès d’une organisation qui force l’admiration. L’un des moments forts de cette cérémonie a été la remise de la médaille d’or de l’ACNOA au président Tebboune, reconnaissance symbolique de son soutien indéfectible au développement du sport continental. Le podium des nations a reflété la hiérarchie attendue avec l’Algérie, pays organisateur, qui s’est naturellement hissée à la première place du classement des médailles, devançant l’Égypte et la Tunisie. Amar Brahmia, président du Comité d’organisation, n’a pas caché sa satisfaction lors de la conférence de presse de bilan. Avec des mots choisis, il a souligné que ces jeux marquent « une étape importante dans le processus de coopération sportive entre les pays du continent ». Son analyse va au-delà du simple aspect sportif puisqu’il insiste sur la dimension diplomatique et culturelle de l’événement, qui a permis aux jeunes Africains de tisser des liens durables et de découvrir la richesse de la diversité continentale.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et témoignent de l’ampleur logistique de l’opération. Pas moins de 3 299 accréditations ont été délivrées aux athlètes, officiels, invités et représentants des différents comités d’organisation. Cette masse humaine considérable a été gérée avec un professionnalisme remarquable, comme l’a souligné Brahmia qui a rendu hommage à « tous les membres du staff organisateur, aux équipes de terrain, aux techniciens et aux bénévoles ». Ces femmes et ces hommes de l’ombre ont été les véritables artisans de ce succès, travaillant dans l’ombre pour que la lumière brille sur les jeunes talents africains. L’organisation s’est appuyée sur un protocole rigoureux garantissant la sécurité et la fluidité des déplacements, aspect crucial dans un événement de cette envergure. La répartition géographique sur quatre wilayas a permis de faire rayonner l’événement sur une large portion du territoire national et d’impliquer plusieurs communautés locales dans cette fête continentale. Cette décentralisation intelligente a également permis d’optimiser l’utilisation des infrastructures sportives existantes et de créer une dynamique positive dans chaque ville hôte.

L’avenir s’annonce radieux pour cette nouvelle compétition continentale. Mustapha Berraf a officialisé l’attribution des deux prochaines éditions lors de la conférence de presse de clôture. Le Nigeria accueillera la deuxième édition en 2027, bénéficiant du soutien affiché du président Bola Ahmed Adekunle Tinubu, tandis que le Kenya organisera la troisième édition en 2029. Au-delà des médailles et des records, ces premiers Jeux scolaires africains auront permis de révéler une génération de jeunes talents qui porteront les couleurs de leurs pays dans les futures compétitions internationales. Comme l’a souligné Berraf, l’objectif principal était de « découvrir de jeunes talents prometteurs qui seront appelés à représenter dignement leurs nations ». Mission accomplie pour cette première édition qui laisse présager un bel avenir pour le sport scolaire africain. L’Algérie sort grandie de cette expérience, ayant démontré une fois de plus sa capacité à organiser de grands événements sportifs internationaux. Cette réussite vient s’ajouter au palmarès déjà riche du pays en matière d’organisation sportive et confirme son statut de nation incontournable sur l’échiquier continental. 

M. Dahleb

Le Président de la République honoré par l’ACNOA

L’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) a honoré le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en lui décernant la médaille d’or, en reconnaissance de son soutien au succès de la 1ère édition des Jeux africains scolaires, organisée en Algérie du 26 juillet au 5 août, et ce, lors de la cérémonie de clôture de cette session, mardi soir, au stade du 19 Mai à Annaba. La distinction a été reçue par le ministre des Sports, M. Walid Sadi, le ministre de l’Education nationale, M. Mohamed Seghir Sadaoui, ainsi que le ministre de la Jeunesse chargé du Conseil supérieur de la Jeunesse, M. Mustapha Hidaoui. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a été honoré par l’ACNOA au nom du mouvement olympique africain, en reconnaissance «du soutien qu’il a apporté à la réussite de cette première édition ainsi que de sa décision de relancer le sport scolaire en vue de valoriser les jeunes talents». A cette occasion, les responsables de l’instance africaine ont exprimé leur profonde gratitude et leurs remerciements au président de la République pour l’attention particulière qu’il accorde au soutien des jeunes talents sportifs africains, soulignant que cette édition «a permis d’établir en Algérie une base solide pour leur formation continue et leur accompagnement, afin qu’ils deviennent des étoiles montantes qui feront la fierté de l’Afrique ».

APS

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