L’entité sioniste tue toute perspective de paix
L’occupation sioniste dévoile désormais au grand jour ses véritables intentions génocidaires et colonialistes, orchestrant un plan méticuleux visant à effacer définitivement toute possibilité d’émergence d’un État palestinien viable.
Alors que le monde assiste impuissant au massacre systématique de plus de 62.122 Palestiniens à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, l’entité coloniale intensifie parallèlement sa politique d’expansion territoriale en Cisjordanie occupée, révélant la nature profondément raciste et expansionniste du projet sioniste. Cette stratégie coordonnée de nettoyage ethnique et de fragmentation territoriale constitue une violation flagrante du droit international et confirme que l’occupation n’a jamais eu l’intention sincère de parvenir à une solution pacifique au conflit. Le nouveau plan de réoccupation totale de la bande de Ghaza, approuvé par l’armée d’occupation début août, représente l’aboutissement logique de près de deux ans d’agression génocidaire. Cette offensive, que les sources militaires israéliennes annoncent comme devant se poursuivre « jusqu’en 2026 », vise clairement à vider définitivement l’enclave palestinienne de sa population palestinienne par tous les moyens possibles. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, n’hésite pas à dénoncer cette réalité lors de sa rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov à Moscou, affirmant que ce plan « tue les perspectives de la paix » dans la région et créée « une réalité complètement inhumaine » dans le territoire palestinien assiégé.
La machine de guerre sioniste ne se contente plus de bombardements aveugles mais développe une stratégie sophistiquée de strangulation humanitaire, transformant la recherche de nourriture en sentence de mort pour les civils palestiniens. Entre le 27 mai et le 17 août, pas moins de 1.857 Palestiniens ont été assassinés alors qu’ils tentaient désespérément de trouver de quoi nourrir leurs familles, selon les statistiques accablantes du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Cette politique délibérée d’affamement collectif, qualifiée par les experts internationaux de crime de guerre, a déjà causé la mort de 266 civils palestiniens par malnutrition, dont 112 enfants innocents sacrifiés sur l’autel de l’idéologie sioniste. L’hypocrisie de l’occupation atteint des sommets inédits avec le blocage systématique de l’aide humanitaire tout en exigeant paradoxalement l’évacuation forcée de centaines de milliers de Palestiniens vers des zones prétendument « sûres » mais dépourvues d’infrastructures d’accueil. Depuis près de six mois, l’entité sioniste interdit l’entrée de tentes, de bâches et de matelas dans l’enclave, condamnant plus de 780.000 déplacés à survivre à la belle étoile dans des conditions inhumaines. Cette politique criminelle de privation délibérée d’abris contraint les familles palestiniennes à des déplacements répétés sans possibilité de reconstituer un minimum de dignité humaine, transformant l’existence même en calvaire permanent.
Le cynisme de la propagande israélienne se révèle également dans la création de la soi-disant Fondation humanitaire de Ghaza, programme d’aide soutenu par l’entité sioniste et les États-Unis mais dénoncé par les agences onusiennes et les ONG internationales comme un piège mortel. Cette opération de façade permet à l’occupation de prétendre faciliter l’acheminement d’aide tout en transformant les sites de distribution en cibles prioritaires pour ses snipers, causant la mort de 1.021 civils palestiniens venus chercher de quoi survivre. Cette instrumentalisation perverse de l’aide humanitaire illustre parfaitement la nature criminelle d’un système qui utilise les besoins vitaux de la population comme arme de guerre psychologique.
Parallèlement à cette campagne d’extermination à Ghaza, l’occupation sioniste accélère son projet de colonisation massive en Cisjordanie, approuvant mercredi la construction de 3.400 nouveaux logements dans la zone stratégique E1, malgré les protestations internationales et les mises en garde diplomatiques. Cette décision calculée vise délibérément à couper le territoire palestinien en deux parties distinctes, rendant géographiquement impossible la création d’un État palestinien avec une continuité territoriale viable. Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, dénonce avec justesse cette « escalade dangereuse qui mènera à la séparation complète du nord de la Cisjordanie de son sud », confirmant les intentions annexionnistes de l’occupation. Cette stratégie de fragmentation territoriale s’inscrit dans la continuité historique du plan Dalet de 1948, visant à maximiser le contrôle territorial sioniste tout en minimisant la présence démographique palestinienne. L’approbation de ces constructions coloniales constitue une violation directe de la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU qui qualifie explicitement toutes les colonies de territoire palestinien occupé d’illégales selon le droit international. Cette défiance ouverte aux résolutions onusiennes révèle le mépris absolu de l’entité sioniste pour la légalité internationale et sa conviction d’impunité garantie par le soutien inconditionnel de ses alliés occidentaux.
Le bilan humanitaire catastrophique de cette politique génocidaire dépasse désormais l’entendement avec 156.758 blessés palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants, selon les dernières statistiques des autorités sanitaires palestiniennes. Ces chiffres astronomiques ne reflètent même pas la réalité complète du massacre puisque plus de 10.000 victimes demeurent ensevelies sous les décombres des bombardements, privant leurs familles du droit élémentaire au deuil et à la sépulture digne. Cette déshumanisation systématique s’accompagne de l’assassinat ciblé de 181 travailleurs humanitaires en 2024, transformant l’aide internationale en mission quasi-suicidaire et privant la population civile de ses derniers recours de survie.
Face à cette escalade génocidaire, les tentatives de médiation internationale se heurtent à l’intransigeance sioniste qui refuse catégoriquement tout compromis susceptible de préserver l’existence nationale palestinienne. Même l’acceptation par le Hamas d’une nouvelle proposition de trêve de 60 jours, prévoyant la libération d’otages en deux étapes selon un plan négocié par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, se heurte au refus israélien de cesser définitivement ses opérations militaires. Cette attitude confirme que l’occupation privilégie la poursuite de ses objectifs expansionnistes à toute solution négociée, instrumentalisant la question des otages pour justifier la continuation indéfinie de son projet d’anéantissement territorial.
Lyes Saïdi