Fournitures scolaires : Les importateurs et fabricants autorisés à vendre directement aux détaillants
Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Taïeb Zittouni, a annoncé lundi une visant à alléger la facture des fournitures scolaires pour les familles algériennes. Cette décision, prise lors d’une réunion de coordination avec les cadres centraux du secteur, autorise désormais les producteurs et importateurs de matériel scolaire à vendre directement aux détaillants, court-circuitant ainsi les intermédiaires traditionnels. Cette nouvelle approche commerciale s’inscrit dans une stratégie globale de régulation des prix à l’approche de la rentrée scolaire, période cruciale pour le budget des ménages. En supprimant les échelons intermédiaires de distribution, le ministère espère réduire significativement les coûts qui se répercutent habituellement sur le prix final payé par les consommateurs. Cette mesure intervient alors que les autorités intensifient leur surveillance du marché national, particulièrement en cette période estivale marquée par des températures élevées dans plusieurs régions du pays. Le ministre a souligné l’importance du contrôle renforcé pour prévenir les risques sanitaires et protéger la santé publique. Concernant les foires dédiées aux fournitures scolaires, Zittouni a insisté sur leur rôle d’espaces économiques favorisant la diversité des produits tout en garantissant la qualité et l’accessibilité des prix. Ces événements commerciaux doivent contribuer au renforcement du pouvoir d’achat des familles en proposant des alternatives économiques aux circuits de distribution traditionnels. Le ministère a également mobilisé ses équipes pour un suivi terrain de ces opérations, s’assurant que les objectifs économiques et sociaux fixés soient effectivement atteints. Cette surveillance directe vise à optimiser l’efficacité des mesures prises et à garantir leur impact positif sur le marché des fournitures scolaires. Cette initiative témoigne de la volonté de l’Exécutif de maîtriser l’inflation sur les produits de première nécessité, particulièrement ceux liés à l’éducation, secteur prioritaire pour les pouvoirs publics.
Chokri Hafed