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L’agression sioniste s’étend à Doha : Les négociations suspendues

L’escalade génocidaire de l’entité sioniste a franchi un nouveau seuil d’ignominie mardi avec l’attaque perpétrée contre la capitale qatarie Doha, provoquant l’arrêt immédiat des négociations de cessez-le-feu.

Cette agression inédite contre un pays souverain du Golfe marque une rupture dramatique dans la stratégie criminelle de l’occupation sioniste. En frappant directement un complexe abritant des responsables du mouvement de résistance Hamas dans la capitale qatarie, l’armée d’occupation a délibérément saboté les efforts diplomatiques en cours. Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, n’a pas mâché ses mots lors de sa déclaration à Doha : « Nous avons entrepris tous les efforts pour faire avancer le processus de paix sur Ghaza. Nous avons fait tout notre possible pour mettre fin à l’agression contre Ghaza. Je ne pense pas que les négociations en cours puissent aboutir après les frappes de l’armée d’occupation sioniste. »

Les explosions qui ont retenti dans Doha, accompagnées de colonnes de fumée aperçues au-dessus de certaines parties de la ville, témoignent de la violence de cette attaque que les autorités qataries ont vivement condamnée comme des « actes lâches ». Cette escalade territoriale révèle l’arrogance criminelle d’une entité qui n’hésite plus à violer ouvertement la souveraineté des États arabes pour poursuivre sa campagne d’extermination contre le peuple palestinien. La réaction internationale ne s’est pas fait attendre. En coordination avec le Qatar, l’Algérie, le Pakistan et la Somalie ont immédiatement demandé le report à jeudi de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant cette agression inouïe. Cette initiative diplomatique témoigne de la gravité exceptionnelle de la situation et de la nécessité d’une réponse coordonnée de la communauté internationale face à cette nouvelle transgression des règles élémentaires du droit international.

Pendant que l’occupation sioniste étend ses crimes au-delà des frontières palestiniennes, la machine de mort continue de broyer impitoyablement la population civile de Ghaza. Le bilan officiel de cette guerre d’extermination s’est encore alourdi mercredi, atteignant le chiffre tragique de 64.656 martyrs et 163.503 blessés depuis le début de l’agression génocidaire le 7 octobre 2023. Ces chiffres glaciaux ne reflètent qu’une partie de l’horreur vécue par les Ghazaouis, car de nombreuses victimes gisent encore sous les décombres des immeubles bombardés. La barbarie sioniste s’est particulièrement déchaînée lors des dernières 24 heures, faisant 41 nouveaux martyrs et 184 blessés supplémentaires. Cette escalade meurtrière s’accompagne d’une stratégie délibérée d’affamement de la population civile, transformant la nourriture en arme de guerre. L’armée d’occupation a méthodiquement pris pour cible les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire, causant 12 martyrs et 30 blessés en une seule journée. Le bilan global de ces attaques contre les civils affamés atteint désormais 2.456 martyrs et 17.861 blessés.

La dimension génocidaire de cette guerre se manifeste également dans l’utilisation systématique de la famine comme arme de destruction massive. Mercredi, cinq Palestiniens, dont un enfant innocent, sont morts en martyrs à cause de la malnutrition et de la famine orchestrées par le blocus criminel sioniste imposé à Ghaza. Le nombre total des victimes de cette famine organisée s’élève désormais à 404 martyrs, dont 141 enfants, victimes d’une stratégie d’extermination par la faim qui rappelle les pages les plus sombres de l’histoire.

Depuis le 2 mars dernier, l’occupation sioniste a hermétiquement fermé tous les points de passage, empêchant l’entrée de la majorité des aides alimentaires et médicales dans la bande de Ghaza assiégée. Cette politique criminelle d’affamement délibéré a provoqué un doublement de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans entre mars et juin, selon les alertes répétées de l’UNRWA. La crise humanitaire atteint ainsi des proportions catastrophiques qui défient l’entendement humain.

Les bombardements aveugles se sont intensifiés mercredi, faisant au moins 34 nouveaux martyrs dans diverses zones de la bande de Ghaza. La ville de Gaza elle-même a payé le plus lourd tribut avec 26 martyrs, tandis que l’ouest de la cité a été particulièrement visé avec 15 Palestiniens tombés en martyrs dans le bombardement de tentes abritant des personnes déplacées. Ces attaques contre les camps de déplacés révèlent la nature profondément criminelle d’une armée d’occupation qui prend délibérément pour cible les populations les plus vulnérables.

Au sud de Ghaza, la barbarie sioniste s’est acharnée sur Khan Younes où quatre Palestiniens ont été assassinés par un tir de drone visant un groupe de personnes déplacées, tandis qu’un autre civil a été abattu alors qu’il attendait simplement de l’aide alimentaire. Ces crimes de guerre systématiques s’inscrivent dans une logique d’extermination. Face à cette escalade génocidaire, la mobilisation internationale s’organise. En France, une centaine d’organisations représentant les secteurs politique, syndical et associatif ont lancé un appel vibrant à marcher le 21 septembre, coïncidant symboliquement avec la Journée internationale pour la paix. Cet appel, initié par la Ligue française des droits de l’homme, exige l’arrêt immédiat du génocide en cours et la reconnaissance de l’État palestinien dans les frontières de 1967. Ces organisations solidaires de la cause palestinienne estiment que « le temps n’est plus aux déclarations et aux remontrances sans sanction » et appellent la France à « reconnaître maintenant et sans condition l’État de Palestine » tout en « pesant de tout son poids pour stopper la famine à Gaza ». Leur exigence d’un embargo sur les armes et l’imposition de sanctions contre le gouvernement sioniste, à commencer par la suspension de l’accord d’association liant l’Union européenne à cette entité criminelle, traduit une prise de conscience croissante de l’urgence d’agir concrètement.

Lyes Saïdi

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