Mondial-2026 : Les Verts affronteront la Somalie à domicile
L’équipe nationale devrait bénéficier d’un avantage considérable lors de sa prochaine échéance des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le match face à la Somalie, initialement programmé à l’extérieur, se disputera finalement sur le sol algérien le 10 octobre prochain, selon plusieurs sources concordantes. Cette modification découle d’un accord entre les fédérations des deux pays, la Somalie ne disposant pas d’infrastructures fixes pour organiser ses rencontres internationales à domicile. Les Verts, actuellement leaders du groupe G avec dix-neuf points et quatre longueurs d’avance sur le Mozambique et l’Ouganda, n’ont besoin que d’une victoire pour valider définitivement leur qualification pour le Mondial américain. Cette perspective de jouer devant leur public pourrait constituer l’élément déclencheur tant attendu après la prestation décevante face à la Guinée lors de la huitième journée, soldée par un match nul vierge qui a laissé les supporters sur leur faim.
Plusieurs villes algériennes sont évoquées pour accueillir cette rencontre cruciale, bien que Tizi-Ouzou semble moins probable selon les premières informations. Le choix du lieu devra également tenir compte du fait que la Somalie doit organiser un second match de cette fenêtre FIFA contre le Mozambique, nécessitant l’utilisation d’une même enceinte pour ces deux confrontations. Cette contrainte logistique influence directement les négociations entre les instances dirigeantes. Cette situation particulière n’est pas inédite pour la sélection somalienne qui, depuis le début des éliminatoires, organise systématiquement ses matchs à domicile dans des pays tiers faute d’infrastructures adaptées. Pour l’Algérie, cette opportunité représente une chance historique de décrocher sa qualification mondiale devant son public, dans une ambiance qui a toujours constitué un atout précieux pour les Fennecs. Malgré cette position favorable au classement, l’équipe dirigée par Vladimir Petkovic suscite des interrogations croissantes sur son évolution tactique et son renouvellement générationnel. Arrivé en mars 2024 pour succéder à Djamel Belmadi avec la promesse d’une reconstruction ambitieuse, le sélectionneur suisse peine à imprimer sa marque sur cette sélection. Si les résultats comptables permettent d’envisager sereinement la qualification mondiale, le contenu des prestations et l’absence d’identité de jeu claire déçoivent. L’équipe semble prisonnière d’une continuité qui rappelle étrangement l’ère Belmadi, loin de la refondation promise par les dirigeants fédéraux. Cette situation paradoxale place Petkovic dans une position délicate : proche de l’objectif principal mais éloigné des attentes stylistiques et générationnelles.
Le match d’octobre contre la Somalie revêt donc une importance capitale, non seulement pour la qualification mathématique au Mondial 2026, mais également pour permettre à Petkovic de démontrer sa capacité à mobiliser un groupe qui semble parfois jouer en pilotage automatique.
Moncef D.
